Annales des Mines (1885, série 8, volume 8)
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STATISTIQUE DU
MINES DE HOUILLE,
A.
1.
4. DATE
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de
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3, a.
GROUPE DU GARD. Département du Gard.
Portes et Sénécliao (suite).
CAUSES DE L'ACCIDENT ___.----......,..-------_.., Causes directes
.----..........._......------. de l'inflammalien
m Caes indirectes,
6
9
10
Interruption du travail pendant deux heures dans une taille moptante au toit de
Lam,e de sil' eté détamisée.
de
oP--5.
BASSIN D'ALE
concession de
ACCIDENTS DE GRISOU.
l'accumulation
du gaz.
7
du gaz.
OBSERVATIONS 41
Tonnes. 552
1875
Puits
ler
No rd.
Juillet.
Couche GrandCanal.
i
40O5
439.691
Br lé Dr' très .
légère-
laquelle une souscave avait été
ment,
il
Imprudence de
la viciime qo avait élevé dans une ebelle du toit, sa lampe de sûreté détamisee
L'air entrait par la galerie Burat , aérait simultanément les travaux de Indications genérales. deux conclues Canal en passant au front de taille de tous les chantiers et débouchait, à 40. de l'orifice dans la galerie Werbrouck par laquelle entrait le courant, destiné à l'aérage d'autres travaux , détermine par un ventilateur aspirant établi sur le puits d'aérage
En hiver, l'aérage était suffisant, mais pendant les chaleurs de l'été le courant d'air se renversait quelquefois au milieu du jour, é cause de la faible distance de son débouché dans le travers-bancs Weubrouck , à l'orifice de cette galerie.
Le puits Nord n'avait plus on activité que quelques chantiers dans Circonstances de l'accident. les deux couches Canal, ois l'on reprenait les piliers de protection laissés par la première exploitation Un ouvrier travaillait dans une taille montante de la couche Grand-Canal, au front de laquelle passait le courant d'air. En rentrant au chantieraprès deux heures d'absence, il plaça sa lampe de sûreté atamisée dans une sous-cave qu'il avait pratiquée a la partie supérieure du front de taille. Il détermina Pinfiam matins d'une petite quantité de grisou et fut légèrement brûlé.
Ral pratiquée.entissement
de la ventilati on occasionné p ar un
temps chaud et cru eux
Remarques particulières.
Le jour de l'accident, le temps était chaud et orageux et le courant
d'air devait éprouver de ce fait un ralentissement notable.
553
1877
6 Août
Id. Couche
Jenny.
1
-
Brûlé
légèreNiveau
de 239.
ment.
180
?
149.556 Mise
à jour
d'un soufflard pa tirage d'ui le coup de mine , ou PoussièrestInes de
houille soulevees et enflammées par
le coup de mine.
Flamme coup de mine.
u.
Indications générales.
L'aerage se faisait naturellement; l'air entrait par le puits Nord et sortait
par des orifices différents, suivant les saisons
Eu égard au peu de développement des travaux , la ventilation pouvait être considérée comme suffisante.
Des ouvriers travaillaient dans une taille montante de la couche Circonstances de l'accident. Jenny, au niveau de 239.. Cette couche, de 1'80 de puissance, contenait un nerf de 0.60. Un coup de mine préparé en montant avait clé allumé à la partie inférieure des gradins supérieurs de la taille, pour faire sauter le nerf; avant l'allumage , les ouvriers avaient visité le chantier et n'avaient pas aperçu de grisou.
Le coup fut prolongé plus que d'ordinaire. Au moment de son départ, des flammes suivirent la partie supérieure du front de taille et descendirent un montage voisin, jusqtrà la galerie de niveau, où elles brillèrent légèrement un rouleur. Un des ouvriers qui s'était réfugié dans le montage , vit la flamme , se jeta à terre et ne fut pas atteint.
Dans In taille où l'accident s'est produit, l'air arrivait par la galerie Remarques particulières. de niveau , s'élevait par les trois gradins et redescendait dans la galerie par le remontage situé à Feutrémité du gradin supérieur ; le courant d'air était satisfaisant. Le chef de poste avait visite le chantier quelques heures avant l'accident ; il n'avait trouvé aucune trace de gaz.
La visite opérée par les ouvriers avant l'allumage du coup domine avait-elle été mal faite ? Le coup de mine avait-il perce et allumé un des soufflards que présentait quelquefois la couche ?