Annales des Mines (1885, série 8, volume 8)
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ACCIDENTS DE GRISOU 3.
GROUPE DU GARD. Département du Gard.
»ortes et Sénéellas (suite).
OBSERVATIONS. Il Le chef de poste qui était passé une demi-heure auparavant devant le montage où l'accident s'est produit, a déclaré n'avoir trouvé de gaz ni dans la cloche, ni dans le renfoncement de l'extrémité du niveau ; mais on a constaté ensuite son inhabileté à reconnaître le grisou.
Mesures prises à la suite de l'accident.
Les exploitants ont été invités à ne confier les
fonctions de chef de chantier qu'a des ouvriers sachant parfaitement reconnaître le grisou et à établir, s'il était possible, dans leurs travaux, un service spécial de boute feux.
de Salles de Gagnières. du 28 Aofit 1832).
L'aérage se faisait entre le puits Gagnières et le puits Thomas, sur lequel Indications générales. était établi un ventilateur à force centrifuge.
Une partie de l'air entrant par le puits Gagnières, aérait le premier niveau; l'autre partie suivait le travers-bancs du troisième niveau et aérait les travaux des couches N° 1 et N° 3.
Le volume d'air parcourant les travaux de la couche N51 était largement suffisant pour un quartier qui n'avait que trois chantiers en activité. Une galerie de niveau de la couche N° 1, percée dans une remontée Circonstances de l'accident. où passait le courant d'air, avait atteint 12m de longueur. Les derniers mètres avaient été faits en
montant, à cause d'un nerf schisteux que l'on avait rencontré et tourné. Le chef de chantier et l'ouvrier travaillant à l'avancement de cette galerie avaient détamisé leurs lampes do sûreté avec une fausse clef et venaient prendre leur repas. Au moment où l'ouvrier, rentrant au chantier, arrivait au front de taille, sa lampe, qu'il tenait assez élevée, détermina l'explosion d'une petite quantité de grisou qui s'y était accumulée pendant le repas. Il fut légèrement brûlé.
Remarques particulières.
Le maître mineur et le chef de poste avaient visité le chantier' deux
heures avant l'accident et n'avaient pas trouvé do gaz. iretcéleprr.éfectoral du 12 août 1862, prescrivait aux mines do Salles, l'emploi dos lampes do sûreté fermées