Annales des Mines (1885, série 8, volume 8)
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STATISTIQUE DE
A.
MINES DE HOUILLE. 1.
DATE
z 1
LIEU de
dent.
dent.
Tués.
2
3
â
Blessés. 5
Causes directes
de
6
Département du Gard.
salles de Gagnières (suite).
CAUSES DE L'kreniï; ONT
g
1'4 OMBRE d'ouvriers
l'acci- l'acci-Jx1, l'accumulation de
275
GROUPE DU GARD.
3 a,
BASSIN
Concession dê
'P
ACCIDENTS DE GRISOU,
7
de 'Intim-
du gaz.
du gaz.
8
9
OBSERVATIONS.
Causes
malien
indirectes.
Tunnes. 557
1877
8 Mars.
Puits de
La Vernède.
2
580
521158
Insuffisance de
ventilation à l'a-
Brûlés l égèrement,
vancement
d'un
Lampe de sûreté détamisée.
montage en percessent, dont la
Couche N° 2.
I
Imprudence d l'une des vielles
lui , malgré le avertissements avait pénétrqdani
colonne elliuyaux avait été laissée à
an chantier soc
Si en arrière du
et, de plus, usai
front de taille. Ralentissement
très prohabl end
possible du courant d'air sous
de sûreté.
Indications générales.
L'aérage général de la mine laissait beaucoup à désirer. Dans la partie Sud, l'air suivait un trajet très-accidenté, tantôt ascendant, tantôt descendant, dans des galeries de section souvent insuffisantes, sortait des travaux au niveau le plus bas et, au lieu de se diriger vers le ventilateur, prenait us long détour pour venir se réunir au courant du Nord. Enfla los deux courants réunis suivaient une remontée assez longue et très-etroite avant d'arriver au retour d'air.
Circonstances de l'accident' Les couches N°1 et N°2 étant en traçage au âme étage. Un montage en percement dans la couche N° Savait 28. de longueur ; il était aeré au moyen d'une colonne de
port sans levisiler
detamise salamis
l'influence d'une baisse barométrique qui régnait le jour de l'accident.
tuyaux, partant d'une porte d'aérage et aboutissant à la partie supérieure du montage, de manière à amener à l'avancement la totalité du courant d'air. Pendant ie poste de jour , la colonne de tuyaux avait olé laissée à 5m en arrière du fient, malgré les ordres donnés par le maître mineur et par le chef de poste en faisant leur visite, et malgré la présence du grison constatée par le missent employé à l'avancement. L'ouvrier prenant le puste do nuit avec son manuvre avait été prévenu que le grisou s'était tao/Are pendant le poste précédent. 110e mit cependant au travail, sans faire la visite du montage el sans allonger la colonne do tuyaux, bien que l'ordre lui en cil Né transmis. De plus, il détamisa très-probablementsa lampe de sùreté. Une explosion s'étant produite, il fut brûlé légèrement ainsi que son aide.
Remarques particulières.
La ventilation du montage dans levet l'accident s'est produit était
es-suffisante quand les tuyaux arrivaient près du front de taille. Le grisou ne s'était pas montré depuis longtemps dans cette partie de la mine ; il devait être en irespetite quantité au moment de l'accident. Après l'explosion ou n'usa retrouvé aucune trace. Le jour de l'accident, on a observé une forte baisse barométrique aux mines voisines. Les deux lampes de sûreté ont été retrouvées non fermées à clef.
558
1878
29 jun.
Puits de Gaguières.
I
Brûlé
leerement
Couche N° 1.
300
50567
POUSSWES char-
Maladresse d
bonneuses pro(tuiles par le char-
la victime quis vait renversq lampe dont
Inflamma lion de posebon gras, devenu sières très sec et très charbonfriable dans le neuses voisinage d'une déposées faille, le treillis liché sl'h nue, d'une lampe Dubrulle
I
Indications générales.
L'air entrait par les trois puits de La Vernède, do Gagnières et du Viaduc,
il sortail par un orifice unique, sur lequel était établi un ventilateur à force centrifuge.
Le volume d'air total circulant dans les travaux était de 9'3700 par seconde. Cette quantité était suiesénisealat uviti,g7t3iii8ffie du nombre de tonnes extraites par vingt-quatre heures ; l'orifice équivalent do la
np,éiii>,n
treillis était fich
Depuis plus d'un an, l'aérage était notablement amélioré, grâce au plus grand fonctionnement et à
db silo.
l'indépendance presque conffiffite des courants qui, en outre, avaient été rendus presque tous ascendants grâce aussi à la simplification dos circuits et à l'élargissement des galeries parcourues par l'air.
Circonstances de l'accident.
Une descente en percement dans la couche N°1 venait de rencon
lier une faille, aux abords de laquelle le charbon gras, devenu très-léger, très-sec et extrêmement friable, produisait beaucoup de poussières. Un ouvrier, qui travaillait à l'avancement de cette descente, était agenouillé près du front de Ayant, parias mouvement brusque, renversé sa lampe Dubrulle, qu'il avait posée à terre, sur ungt de 0.30 de hauteur, il se trouva enveloppé par des flammes rougeâtres et brûlé légèrement. sI
Remarques particulières, ese.roLitse treillis de la lampe de la victime portal la trace d'au coup de feu, tâché
Tome VIII
mieux
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