Annales des Mines (1885, série 8, volume 8)
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STATISTIQUE DE
A. - MINES DE HOUILLE 1. - BASSIN VALAIS
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NOMBRE d'ouvriers
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GROUPE DU GARD. Département du Gard.
do Lulle (suite).
CAUSES DE L ACE/DENT
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ACCIDENTS DE GRISOU.
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Causes directes de
l'accumulation du gaz, 8
de l'Inn am;nation
du gaz. 9
OBSERVATIONS. Causes
directes. 11
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Tonnes.
Le départ du coup de mine fut accompagné d'une explosion de grisou, l'un des ouvriers fut brûlé assez grièvement et l'autre légèrement.
l'effet do la clinleur excessive qui régnait au jour
ReMarilll'S particulières.
Une heure avant l'accident, l'ingénieur de la mine et le maître-
mineur avaient visité le chantier et n'avaient pas vu de trace de gaz. Le grisou devait être d'ailleurs en assez petite quantité, car les bois du niveau ne portaient aucune >,
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trace de l'explosion.
La chaleur excessive qui régnait depuis quelques jours, avait pu, en affahlissant le courant d'air., contribuor dans une certaine mesure à l'accumulstion du gaz.
Mesures prises à la suite de l'accident.
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un ventilateur à bras a été établi pour aérer le ni-
veau Nord, la seule galerie où la présence du grisou eût été constatée.
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Brûlé légèrement.
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Imprudenceà Interruption du Flamme travail pendant d'une lampe la victime qu'IO, un jour de chi> de sûreté Irait pas suivi mage, dans une chassée hors instructions remontée en per- dû 1 r ails , maître-mime I aérée par suite de cernent, seulement par dif- l'agitation de l'air. fusion
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Un maître mineur, faisant sa tournée du lundi matin avant l'entrée Circonstances de l'accident. des ouvriers, avait reconnu la présence d'une petite quantitê do grisou dans une remontée en percement
ayant 3.50 de longueur et 1.30 de largeur. Il avait donné l'ordre à l'ouvrier qui travaillait dans cette remontée de l'élargir, afin qu'on pût y placer un tuyau d'aérage. L'ouvrier, en arrivant à son chantier, posa sa lampe à terre à l'entrée de la remontée, suspendit à un cadre sa boîte à cannettes et se mit à agiter l'air avec sa chemise. Dans son mouvement, il atteignit la hofie à cannettes, qui tomba à terre.. Au mime instant, une petite explosion eut lieu. L'ouvrier fut brûlé ligèrenient, plûtet par l'inflammation de la poudre que par celle du gaz.
Remarques particulières. L'agitation de l'air produite par l'ouvrier, on par la chiite de la boîte à cannettes, a probablement fait sortir, hors du treillis, la flamme de la lampe de sûreté.
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1873
Id
30 Décembre.
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Brûlés
Courbe SainteVIlide
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Rencontre d'une
Flamme
d'une veau en perce- lampe Davy chassée, pal ment l'effet d'un mouvement brusque, hors du treillis
faille par un ni-
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avait rougi
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do l'une des n limes qui, yoyg rougir sa lanne
t'avait jetée lu do lui el co aib ainsi fait sore flamme
Indications générales. L'aérage du niveau de 80 mètres dota couche Sainte-Yllide se faisait ces la galerie de la Boudine elle puits incliné Saint-Henri, dont la colonne était chauffée par des conduites de vapeur. Le courant n'aérait que deux chantiers avant d'arriver dans la galerie inférieure de direction au sortir de cette galerie, il se dirigeait, par un travers-bancs, vers le niveau de 80 mitres de la couche Sainte-Barbe, en communication avec le puits Saint-Henri. Lea6,,e, volume d'air de 1.3,750 par seconde, qui parcourait ces travaux do traçage, était bien suffisant pour ion ,-
Circonstances de l'accident. Duns la couche Sainte-111We encore en traçage, on poussait vers le Sud, au niveau de 80', deux niveaux conjugués. Le niveau supérieur avait été arrêté à l'aplomb de la Cèze, pour ne pas passer sens cette rivière à une trop faible distance au-dessous de son lit.On avait continue la galerie inférieure en la muraillant, depuis, et en l'aérant au moyen d'un ventilateur à bras et d'une colonne de tuyaux ; elle setrouvait déjà à une centaine de mitres, dans un dérangement, lorsqu'elle rencontra tien taille dégageant beaucoup do grisou. Le travail fut arrêté. et l'on commença à 1.46", du