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Annales des Mines (1885, série 8, volume 8)

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STATISTIM

142

BASSIN DE VALENCIENI\

1. Cone. (Instituée par

--DATE de

13 Avril 1882.

LIEU de

de

3

A

Fosse No 3.

l'accumulation du gaz.

Blessés.

de l'infla inmillion du gaz.

1301

I

1 Asphy- Brûlé.

Flamme d'un coup de

432.825

Tonnes.

OBSERVATIONS.

Cep huart.

9

8

8

évin. Septembre 1862).

Couses directes

d'ouvriers Tués.

Département du Pas-de-Calais.

Ca.1:1)11; L

N 031 B R E

l'accident.

IDENTS DE GRISOU.

11

Case k

Indications générales.

L'aérage était très satisfaisant. Le grisou ne s'était jamais montré

qu'au faible quantité. On employait des lampes Boty.

mine.

vies, 3 brûlés,

Circonstances de l'accident. -2 L'explosion s'est produite à 2 heures du matin. La visite du chaillier avait été faite par le chef porion à 6 heures du soir, et par le porion du matin à 11 heures, sans que rien d'anormal fut signalé. C'est probablement la flamme d'un coup de mine qui a occasionné l'accident. Six ouvriers ont été relevés morts et trois blessés : deux de cotai-ci ont succombé ; le

1 mutile.

troisième est devenu fou.

Remarques particulières. L'explosion s'est produite au voisinage d'une faille et d'un puits qui Ont pu donner passage à des gaz accumulés à un niveau inférieur. Les poussières paraissent avoir joué un certain rôle. D'une part on a observé d'abondants dépôts de coke sur les boisages voisins du lieu de l'accident, de l'autre les brûlures des victimes ne présentaient pas tous les caractères habituels des brûlures de grisou.

10

12 révrier 1883.

Fosse

No 5.

2

Brûlés.

3

Brûlés dont 1 grièvement.

1381

452.77 Tonnes

Baisse barométrique,

Chômage du dimanche.

Explosion d'un coup de naine.

Cassel.

Indications générales. L'aérage de la fosse n° 5 était des plus satisfaisants ; l'aspiration se faisait par un ventilateur Guibal do 9 m. do diamètre coiffant un puits spécial de retour d'air. Le débit était de 25 na. c. par seconde.

On se servait partout do lampes illueseler.

Circonstances de l'accident. Deux ouvriers avaient été chargés do réparer les éboulements leis'étaien t produits dans la voie de fond de la veine François, au niveau de 430to. Dans ce but, ils avaient percé un trou de mine de 0'40 dans un bloc de schiste. Le boute-feu plaça dans la mine quatre

cartouches, y mit le feu, et se retira avec les deux mineurs auprès de deux autres ouvriers qui travaillaient dans le voisinage. Lorsque la mine fit explosion, il se produisit une inflammation de grisou qui billa les cinq ouvriers. Deux succombèrent quelque temps après aux suites de leurs blessures.

Remarques particulières.

L'aérage, comme nous Pavons dit, était excellent, mais au moment

lei'accident, la pression barométrique était seulement de 753 mill., et les travaux avaient chômé la Veille, qui était un dimanche, circonstances favorables à l'accumulation du grisou. On avents mettre en cause la négligence du boute-feu, qui prétend cependant avoir constaté dans

tous les coins l'absence du grisou. Il n'est pas impossible que le gaz fût surtout accumulé dans l'éboulement et se soit dégagé au moment de l'explosion du coup de mille.