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520 APPLICATION DE LA MÉTHODE RATIONNELLE

AUX ÉTUDES DYNAMOMÉTRIQUES.

recherche la mesure sont de nature continue et n'éprouvent que des variations lentes, et si, d'autre part, l'amplitude des oscillations est peu considérable, on peut simplifier l'application de la règle générale en considérant seulement les points d'inflexion pour lesquels on sait que la correction est nulle : la courbe continue passant par ces divers points représente la loi de l'effort cherché (Pl. VI, fig. 5). Si la période des oscillations est extrêmement courte, on se bornera àlra,cer les courbes enveloppes supérieure et inférieure du trait ondulé et on prendra la ligne diamétrale de ces deux courbes (Pl. VI, fig. 10). Ce mode de correction simplifié est toujours applicable

aux mesures dynamométriques proprement dites, et

no-

tamment à celles qui ont pour objet la résistance des trains de chemin de fer ou autres appareils locomobiles, Toutefois, lorsque l'on veut analyser rigoureusement certains phénomènes qui se développent dans un temps

très court, tels que le démarrage de la machine

ou le

serrage d'un frein, il convient de recourir à l'application de la règle générale. A l'égard du dynamomètre à force d'inertie, on observera que la massa mobile possède un mouvement, non de translation, mais de roulement ; on devra, dans le calcul de la correction, tenir compte de la force vive de rotation par l'Introduction du coefficient

connu (1+' r2 r étant 2

le rayon de roulement, et e le rayon de giration par rapport au centre de gravité. Le cas de l'indicateur de Watt est un de ceux où l'intervention des forces d'inertie est la plus nuisible, et où il est le plus difficile d'en effectuer la correction, au moins pour les machines à mouvement rapide, à cause de la

presque instantanéité des variations d'effort qui se pro-

duisent à l'ouverture et à la fermeture des lumières ;

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l'échelle des temps, qu'on est obligé de déduire d'abscisses proportionnelles aux fractions de course, se resserre vers les extrémités, c'est-à-dire dans la partie même

où se passent les phénomènes les plus importants ; la complication de pièces mobiles dont les divers éléments de masse présentent des accélérations différentes en gran-

deur et en direction est encore une cause de difficulté pour le calcul des forces d'inertie. On renonce ordinairement à ce calcul ; mais une grande incertitude subsiste sur la valeur réelle des résultats déduits du diagramme. On a cherché, pour éliminer ces causes d'erreurs, à réduire autant que possible ou même à supprimer l'inertie des pièces mobiles ; c'est le principe de la solution, si remarquable à divers titres, adoptée par les ingénieurs du chemin de fer de l'Est. Une solution plus simple consiste à constituer un appa-

reil dans lequel l'évaluation de ces forces soit facile et précise, et où, pour mieux dire, elles interviennent comme éléments de mesure.

Indicateur de pression à force d'inertie.

l'inté-

rieur d'un cylindre vertical bien alésé et d'une assez 'grande hauteur, se meut librement un piston de faible diamètre, dont la tige supporte, par l'intermédiaire d'une

traverse, un poids convenablement calculé. L'action de la vapeur s'exerce comme dans l'indicateur ordinaire, à, la partie inférieure du cylindre. Un style mobile avec le . piston ,trace les diagrammes sur un tambour animé d'un mouvement de rotation uniforme. Sous l'action de la vapeur, le piston, qui reposait sur le fond du cylindre, se soulève et, pendant toute la période d'introduction, prend un mouvement accéléré; l'ac-

célération diminue pendant la période de détente, puis s'annule et devient enfin négative : le mouvement progressivement ralenti change de sens ; pendant la période