Annales des Mines (1885, série 8, volume 8)
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APPLICATION DE LA MÉTHODE RATIONNELLE
On a trouvé pour le même train, et pour différentes vitesses A 70 kilomètres 68
60 45 30
id. id.
-= 174,00 16 ,50
id.
12 ,00 7 ,00
id.
,50
AUX ÉTUDES DYNAMOMÉTRIQUES.
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Les tenders et les fourgons sont semblables.
Les résultats obtenus peuvent se résumer comme il suit
résistance aux faibles vitesses, à partir de zéro, croît d'abord avec une grande lenteur ; l'accroissement'
est à peu près insensible jusqu'à 10 ou 15 kilomètres. Aux environs de 30 kilomètres, la résistance est douEt à très faible vitesse, dans une 2 ,50 ble ; vers 50 kilomètres, elle se trouve triplée sans qu'on expérience au dépôt observe encore de différence sensible d'une machine à On tracera aisément, d'après ces résultats, .la courbe une autre ; la loi d'accroissement est celle du carré des des résistances en fonction de la vitesse. vitesses.
Enfin, l'emploi du tachy. Emploi du tachymètre. mètre hydrostatique se prête très avantageusement MI même étude. Il se réduit, en effet, à constater la vitesse d'équilibre du train considéré sur des pentes d'inclinaison connue, Chaque fois que sur une pente donnée, le régulateur étant fermé, l'index du tachymètre se tiendra immobile,
Aux vitesses plus grandes, la résistance continue à croître suivant une loi rapide, mais qui n'est plus la même pour toutes les machines. Pour un assez grand nombre d'entre elles, l'accroissement de résistance continue à obéir à la loi du carré des
vitesses ; ces machines sont celles qui présentent, à régulateur fermé, l'allure la plus libre ; telles sont, par on n'aura qu'à inscrire les valeurs corrélatives de le exemple, les machines ayant des tiroirs plats arrivés à un certain degré d'usure et présentant, par suite, un pente et de la vitesse. Si les parties de voie, à pente uniforme, étaient trop grand jeu de soulèvement. courtes Four qu'on pût arriver à l'équilibre, on constate. D'autres machines, dans des conditions de liberté rait la variation 'de vitesse dans un temps donné : d'où ; moins satisfaisantes, offrent une résistance plus rapidese déduit immédiatement, avec une précision d'autant : ment croissante avec la vitesse et dont l'expression complus grande que cette variation est plus faible, la valeur porte un terme du 3e degré. En résumé, la loi générale du phénomène peut être de l'accélération ou de la résistance. L'application de ce pro. Résultats d'expériences. gramme a été faite spécialement sur des machines a voyageurs, susceptibles d'atteindre, en service coma en essai, des vitesses élevées. Toutes ces machines pré sentaient sensiblement le même poids et les mêmes di. mensions : sous le rapport du mécanisme, elles n'of. fraient de différence notable que par le système de dis. tribution.
exprimée par la formule = a + bv2+
dans laquelle II, étant la résistance en kilogrammes par tonne, et y la vitesse en kilomètres, a est le coefficient de résistance à faible distance, dépendant seulement de frottements du véhicule et du mécanisme, b un coefficient constant pour toutes les machines ayant à peu près, mêmes poids et mêmes formes, c un coefficient variable avec le degré de liberté des tiroirs..