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Annales des Mines (1885, série 8, volume 8)

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EXPLOSIONS DE POUSSIÈRES DE HOUILLE.

COMMISSION PRUSSIENNE DU GR/SOU.

II.

Essais avec

à 6 p. 100 de grisou, IO mètres de poussière

dans la galerie, et bourre d'argile. POUSSIÈRE DE KOENIG.

0 , o.

0.0

Longueur

cu

de flamme.

mètres o

2 3

4

Vitesse

POUSSIÈRE DE NEU-ISERLOHN.

Longueur de

de propaga-

projection du

Vitesse

Longueur de flamme.

tion.

wagonnet.

mètres

mètres

mètres 19

15

1

15 15,5 19,5 24,5 35

1

0,70 0,90

1

1

27

1

1,25 2,30 3,30

29

41

1

Explosion.

Id.

14

tion.

Longueur de prejection du wagonnet.

mètres

mètres

de propaga-

617

toutefois, l'inflammation du mélange explosif qu'on y disposait n'a pu être réalisée que dans un petit nombre de cas. En répandant, par exemple, dans la galerie principale, des poussières de la mine Pluto, depuis la cloison déterminant la première capacité grisouteuse jusqu'à la rencontre de la galerie secondaire contenant un mélange

explosif, on a obtenu dans cette dernière une violente détonation.

Transmission d'une explosion d des poussières On établit dans la galerie principale un

1,20

éloignées.

1

1,50

compartiment séparé au moyen d'une toile à voile fixée

1

2,20

31

Ires grande.

2,60

36

Explosion.

sur un châssis, et on le remplit d'un mélange explosif à7 p. 100 de grisou. On ferma également l'origine de la

46

Id.

3,40

1à10

Ffig

On voit que les effets obtenus deviennent incompara-

blement plus puissants. Il ne peut donc plus rester de doute sur les faits déjà signalés par MM. Galloway et Abel, bien qu'ils aient été contredits par MM. Mallard et ,Le Châtelier : « L'inflammabilité des poussières est no«

tablement augmentée par une faible proportion de grisou. » Propagation des explosions, entre deux capacités grisouteuses, par le seul intermédiaire des poussières. Tant qu'on n'a eu qu'une galerie à sa disposition, on n'a pu réussir les essais relatifs à la transmission de Pinflanimation d'un mélange explosif, à un deuxième mélange séparé du premier par un intervalle garni de poussières; en effet, le deuxième mélange était lancé hors de la galerie, par le seul effet de l'explosion du premier, bien avant que

les poussières enflammées eussent pu arriver jusqu'à lui. Les circonstances ont changé après la construction de la galerie secondaire dont nous avons déjà parlé ; mais,

galerie secondaire avec de la toile à voile, et on recouvrit

le sol, sur toute sa longueur, avec des poussières de la mine Pluto, sans introduire la moindre trace de grisou. Il restait, entre le mélange explosif et le compartiment garni de poussières, une longueur de plus de 17 mètres sans grisou et sans poussière. On détermina par un coup de mine l'inflammation du mélange gazeux. La première détonation fut aussitôt suivie d'une explosion beaucoup plus forte ; la galerie secondaire fut remplie complètement de flammes et très gravement endommagée. C'est donc là où se trouvaient les poussières qu'on a observé les effets les plus destructeurs. D'autres essais ont fait constater qu'une explosion de poussières, répandues sur 20 mètres de longueur à partir

du front de la galerie principale, c'est-à-dire laissant encore un espace libre de 8 mètres, jusqu'à l'origine de la galerie secondaire, se transmettait aux poussières renfermées dans celle-ci.

Emploi des poudres brisantes.

En l'absence de

toute trace de grisou, on n'a pas encore réussi à enflammer