Annales des Mines (1886, série 8, volume 9)
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NOTE SUR LA GÉOLOGIE
DU BASSIN HOUILLER DE FÜNFKIRCHEN.
Fünfkirchen, créée en 1807. En 1845, une compagnie de navigation du Danube essaya le combustible au chauffage de ses bateaux, et, en 1848, une société l'employa dans une usine à fer qu'elle établit à Fünfkirchen. La prospérité du bassin ne date que de 1850, époque à laquelle la Société actuelle de navigation du Danube fit
houillère. Ces montagnes, qui s'étendent au nord de
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l'acquisition de la plupart des mines existantes, et les organisa de manière à obtenir une production plus impor-
tante et à arriver en même temps à un prix de revient moins élevé. En 1854, elle créa un chemin de fer de 5 ki-
lomètres, allant des mines à Uszok, et en 1857, elle ouvrit la ligne d'Uszok à Mohacs, sur le Danube, d'une
longueur de 45km,9. La ligne d'Uszok à Barcs , ouverte en '1868, et la construction simultanée par la Sudbahn de la ligne de Barcs à Kanisza, relièrent les mines au réseau général des chemins de fer. On construisit ensuite un nouvel embranchement d'Uszok à Szabolcs, et enfin Fünfkirchen fut mis en communication avec Budapest
par une ligne directe. DESCRIPTION GÉOLOGIQUE.
Le comitat de Baranya est en grande partie formé de plaines et de collines ; il existe cependant trois groupes de montagnes assez importantes, situées d'une part au nord-est, entre Monostor et Battina, d'autre part entre Villany et Hegy-St-Marton, et enfin entre Megyefa et Nadasd. C'est au pied de ces dernières que se trouve la ville de Fünfkirchen; aussi les appelle-t-on montagnes de Fünfkirchen, ou, du nom d'un des principaux sommets,
monts Mecsek. C'est dans le massif des monts Mecsek, dont la géologie est en outre spécialement intéressante, en particulier au point de vue des formations tertiaires
et des roches éruptives, qu'on rencontre la formation
Fünfkirchen, et qui comprennent des sommets assez importants (mont St-Jacob, 590m, mont Mecsek, 610m), se dirigent sensiblement du S.-0. au N.-E. ; à l'ouest,
leur hauteur diminue, et à deux milles de la ville, elle n'est plus que de 300' (Kleinsteinberg, 297"), et finalement elles aboutissent à la plaine par des collines. Au Nord-Est, vers Vasas, où se trouvent des roches éruptives, elles s'élèvent davantage, et le mont Zengovar atteint 708m; c'est le point le plus haut du massif. A partir de là, la chaîne se divise en deux, dont l'une se dirige au nord vers Szasvar, tandis que l'autre s'étend vers Nadasd, en se terminant par le Kirchenberg (453'). Dans la description qui va suivre, faite d'après les travaux de MM. J Bückh, Hoffmann, Hantken, Peters, etc. (1,
nous n'étudierons avec quelque détail que les formations développées au voisinage immédiat du bassin houiller et
de la ville de Fünfkirchen, c'est-à-dire le permien, le trias, le lias et le tertiaire ; nous ne ferons que mentionner le dogger, le malin et le crétacé, et nous ne nous occuperons guère de la partie nord du massif des monts Mecsek qu'en ce qui concerne les roches éruptives, qui y sont très importantes. FORMATIONS SÉDIMENTAIRES.
Permien. Les terrains les plus anciens du massif des monts Mecsek affleurent en divers points sur les collines situées (") Je citerai notamment : J. Btickh, Geologische und WasserVerhetnisse der Umgebung der Stadt Fiinl kirchen WifLh. au: dem Jahrb. d. Kdnig. geol. Anstalt); Hantken, Die Kohlenjlôlze und der Kohlenbergbau in den Lândern der ungarischen Krone; Peters, Ueber den Lias von Fünfkircheit.(Sitzungsberichte des Kais. Akadeinie der Wissenchaften, 46' y.)