Annales des Mines (1886, série 8, volume 9)
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ACCIDENTS DE GRISOU.
STATISTIQUE DE
3G
A. - MINES DE-HOUILLI 4. - GROUPE DE LA BOURGOGNE ET DU NIVERNAIS. 1.
BASSIN DU EREUZOT ET DE BLANZi
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Causes directes
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Département de la Saône-et-Loire.
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CAUSES DE L ACCIDENT
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de
l'accumulation du gaz.
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OBSERVATIONS. Causes
de l'inflammalien
indirectes.
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du gaz.
Il
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22 Dé-
Puits Bavez.
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dont
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Montage en cul-
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Mauvaise
dis
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position des tra. Coup de mine , vaux au point d duquel arrivait l'air chargé de oyant Perce vue do l'aérage. inopinément Mauvais état gaz qui avait dédans un eus
cembre.
2
2.°
Brûlés
Couche
25
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ceau.
Brûlés et
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Étage de
'lés
230 ml
et 2
contusionnés.
jà passé au front des tailles de l'éluge.
'ira" e du grisou s'était accumulé.
des plans des tri. vaux.
Indications senôrales.
Le charbon était assez gros et friable et ne dégageait de grisou quo sur
certains points seulement.
La mine comprenait deux puits jumeaux, sur lesquels étaient ouverts trois étages à 230 mètres, 290 mètres et 306 mètres. Les travaux à l'étage 00 190 mètres étaient très-étendus. L'otage de 230 mètres riait aussi très-important ; mais jusqu'au jour de l'accident, il était sans communication _aven les deux autres.
On travaillait depuis longtemps à ouvrir une communication entre l'étage de 290 mètres et celui de 230 mètres. On avait tout d'abord commencé à cet effet une remontée dans le premier niveau, en suivant un lit do rocher que l'on prenait pour le mur de la couche et qui, en réalité, n'était qu'un nerf intercalaire. Ce montage incliné à 40° avait été interrompu depuis deux ans par suite de la difficulté d'aérer son extrémité supérieure qui avait atteint une faille. Depuis cette époque, on avait ouvert, à l'étage de 230 metres, un travers-bancs, marchant à la rencontre de la lifte du montage. L'incertitude des anciens !dans obligeait à n'avancer qu'avec bec:-..coup de tâtonnements. Depuis quelque temps ce travers-bancs avait pénétré dans le charbon. Le montage abandonné formait la partie supérieure de l'étage de 290 métres ; il avait 6.9 de section ; le courant d'air qui passait an pied n'y arrivait qu'après avoir traversé
la majeure partie des tailles de cet étage. On avait, pour parer au danger, établi dans remontage un mur de refend longitudinal de 56 mètres terminé au bas, dans la galerie de roulage, par une porte d'aérage et à la partie supérieure par un ventilateur aspirant qui, à l'aide de gros tuyaux, allait chercher le gaz à 66 mètres au-delà jusqu'au sommet de la galerie pour aller les rejeter dans le courant général. Pour diriger le percement du travers-bancs à l'étage de 530 mètres, ou faisait frapper, à des heures déterminées, quelques coups au haut du montage, par un homme spécial non muni d'une lampe. Enfin, à
l'avancement du travers-bancs lui-mil/ne, sosie marchait quo sous la protection de coups de sonde dirigés suivant l'axe et dans les angles du front do la galerie. Les instructions nécessaires étaient données pour Incas où le trou de sonde tiercerait dans le vide. Six mois avant l'accident, le feu s'était déclara dans un cul-de-sac, à l'extrémité des travaux de l'étage de 290 mètres, et à 300 mètres environ du grand montage. On avait établi un barrage pour l'arrèter. L'air entrait par l'etage de 306 mètres, ressentait à l'étage de 290 mètres et, après l'avoir parcouru, sortait par la descenderie de Sainte-Hélène. Le parcours de l'air était d'au moins 3 kilomètres. La communication entre les étages de 290 01 230 mètres ne constituait qu'un palliatif insuffisant à la mauvaise dispospiutiisi.oide l'aérage, et l'on avait commencé, pour ortec efficacement remède, le fonçage d'un nouveau
Circonstances de l'accident. Les ouvriers del galerie au rocher attendaient, pour commencer leur travail, le signal du surveillant du montage. Le maître mineur, après avoir parcouru les travaux de l'étage de 290 mètres , sauf toutefois le montage où on lui avait dit que se trouvait le chef de poste surveillant, commençait la visite de l'étage de 230 mètres, lorsqu'une violente détonation se fit entendre. Les gaz viciés envahirent rapidement les galeries de l'étage supérieur, mméanmeinelus ouvriers purent se sauver à l'exception de quatre, qui se trouvaient à l'extrémité des travaux l'étag de 590 mètres on constata un violent refoulement d'air vers le puits ; la casquette d'un ouvrier fut entraînée jusqu'au jour. Quelques mineurs paient s'échapper ; les autres, au nombre de vingt-trois, furent retrouvés morts ; deux autres succombèrent chez eux aux suites de leurs brûlures. Le sauvetage fut long et pénible. L'explosion avait provoqué de nombreux éboulements qui obstruaient les passages ; le feu avait pris aux boisages et se communiquait à la houille. 011 dut d'abord circonscrire l'incendie au moyen de barrages provisoires établis en planches enduites d'argile. En pénétrant dans l'étage de 230 mètres, on constata que le montage elle travers-bancs étaient en communication par une ouverture de 030 à VU de diamètre, existant dans la faible paroi qui le: