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Annales des Mines (1886, série 8, volume 9)

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STATISTIQUE

A.

MINES DE IIOUILL 1.

BASSIN D'ai'

4. - coneesmic

ci

. I

93

ACCIDENTS DE GRISOU.

92

DATE de

LIEU de

Pacci-

dent.

rancident.

2

3

NOMBRE

c

=a

Tués.

Blessés.

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C

6

GROUPE DU TARN ET DE L'AVEYRON.

a. - Département de l'Aveyron de raidlie /suite).

CAUSES un L'Ar:clin:NT

'

no

' douvriers ,z .-------..........---.. - 'a'

5.

7

-

OBSERVATIONS.

Causes directes

,...-

(le l'inflam-

de

malien

l'accumulation

du gaz.

du gaz. 9

8

Causes Indirectes.

11

10

Remarques particulières. - 11 passait un courant vif et régulier d'air frais dans la Iraverse sur le bord de laquelle était ouvert le renfoncement où s'est produit l'accident. Après l'accident on a retrouvé carbonisée, en face de l'ouverture du chantier, la blouse de l'une des victimes ; la boite à poudre, placée au-dessous, sur le sol et derrière une poterne, était restée intacte. La flamme n'a pas dû se propager au-delà d'une dizaine de mètres à droite et à gauche du chantier. Osa constate que le coup de mine, chargé de 127 grammes de poudre et bourré, comme d'habitude, avec la plus fine poussière du chantier, avait fait canon. Trois heures ayant l'accident, l'ingénieur, le maitre-mineur et le chef de poste s'étaient assurés que le chantier ne contenait pas de gaz. On n'en a pas non plus constaté depuis. Les boisages ne présentaient pas de traces de pellicules de coke. Le chantier était très sec et très poussiéreux, la houille y était très-riche en matières volatiles. Le courant d'air, par le fait des manipulations auxquelles la houille était soumise dans le voisinage de ce point, y était chargé de poussières fines et tenues. L'accident a été attribué soit à la présence de particules fines de charbon tenues en suspension dans l'atmosphère du chantier, soit à l'emploi de poussières de houille pour le bourrage des coups de mine. Celle dernière hypothèse semblerait justifiée par ce fait que la n'alunie ne s'est propagée qu'a une faible distance et qu'on n'a pas retrouvé de particules de coke adhérentes aux boisages. Cet accident n'est pas un accident de grisou proprement dit.

Mesures prises a la suite de l'accident. - L'attention des exploitants a été appelée sur le danger inc présentent les poussières de houille employées au bourrage des coups de mine. Ils ont été, de

phis, invités à prendre les mesures de précautions recommandées pour les chantiers poussiéreux et notamment à faire nettoyer soigneusement les fronts de taille et arroser les galeries.

5.

Concession

du Broual. du 2 Janvier 1833).

(Instituée par décret

648

1858

Mine

Circonstances de l'accident. - Quatre ouvriers se trouvaient dans la mine de Vialarels. Deux 4

'28 Juil- de Viala- Asphylet.

rets.

xiés.

d'entre eux travaillaient à l'extrémité d'une galerie de direction ; les deux autres attaquaient par les deux bouts, à une vingtaine de mètres eu arrière, une traverse destinée à l'aérage. Tous étaient munis de lampes de sûreté

Une explosion, (loti( le bruit fut entendu au jour et dont les circonstances sont restées inconnues, détermina la mort de ces quatre ouvriers. L'aerage fut interrompu ; des éboulements se produisirent ; on ne put arriver près des victimes que seize heures après l'accident. Elles furent trouvées à une cinquantaine de mètres de leurs chantiers; deux seulement étaient légèrement brûlées.