Annales des Mines (1886, série 8, volume 9)
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STATISTIQUE
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DES ACCIDENTS DE GRISOU.
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Mesures prises à la suite de l'accident.
Les ingénieurs du service local des mines ont été
invités à étudier, s'il y avait leu, les améliorations dont l'aérage de cette mine pouvait dire susceptible.
652
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Indications générales.
L'aérage général était suffisamment actif. Quelques chantiers en dehors dota voie d'air principale étaient aérés seulement par diffusion. L'un, en paiticulier, situé dans la quatrième couche, très grisouteuse et oit l'inflammation a pris naissance, était à 20. du courant d'air. Un autre, dans la troisième couche, était aéré au moyen d'une dérivation du courant principal, obtenue à l'aide d'un tuyau aspirateur en tôle, de 0'33 de diamètre, débouchant d'autre Dari par le courant d'air. Cette situation ne devait dire que temporaire.
Circonstances de l'accident. Plusieurs ouvriers travaillaient dans un chantier de la quatrième couche du puits de Bouxhors. Une explosion de grisou Se produisit et fit onze victimes. Six furent retrouvées brûlées mortellement ou asphyxiées ; des cinq autres blessées plus ou moins grièvement, l'une mourut quarante jours après. Un des blessés avait "ill la flamme venir à lui et s'était jeté à terre. Les dégâts matériels ont été peu considérables, surtout dans la trosième couche.
Remarques par'iculières. Les chantiers de la quatrième couche, visités quelques jours auparavant, dégageaient des quantités considérables de grisou. On a supposé que l'une des victimes ayant vu le tamis de sa lampe, qui était suspendue au plafond ,se remplir de flammes, l'aurait décrochée, et se serait enfui en l'emportant. La flamme , chassée hors du treillis aurait déterminé l'inflammation du gaz.
Couches N° é et N° 3.
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Mesures prises à la suite de l'accident.
Un arrêtés été pris par le Préfet pour réglementer
l'emploi des lampes de sûreté déjà employées de fait dans la mine.
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1871
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'Ionie IX, 1886.