Annales des Mines (1886, série 8, volume 9)
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STATISTIQUE
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MINES DE ROUI
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Concess
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NOMBRE
de
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'AUVERGNE. Département du Puy-de-Dôme.
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CAU ES DE L ACCIDENT
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du gaz.
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Tonnes. 663
1880
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'
Mina
I
297
59120
Anfractuosites
Saint(
existant au toit
El of .
d'un chantier,
Lampe
à feu nu.
Refoule
par les
Couche du Centre.
La présence du grisou n'avait jamais été constates dans mine Saint-Eloi.
On y employait exclusivent des lampes à feu nu.
du gaz Ide sur un
tembre.
Indications Nénérales.
à feu nu chée à gui.
Circonstances de l'accident.
accrochée à proximité.
Remarques particulières.
Étage 11 bis
Un ouvrier a été légèrement brûlé par une flambée d'un gaz
, qui se serait accumulé dans des anfractuosités existant au probablement du grisou toit d'un chantier et qui, délogé ensuite par les remblais, serait venu s'allumer sur une lampe à feu nu combustible
On avait, parait-il, déjà constaté précédemment la présence de gaz
inflammable dans ce mémo chantier, mais rarement et toujours en petite quantité. Cet accident ne rentre p as d'une manière certaine dans la catégorie des accidents de grisou.
Mesures prises à la suite de l'accident.
Les ouvriers du chantier ont été munis de lampes de
sûreté.
Tous les chantiers sont visités depuis, chaque matin, avant l'arrivée des Ouvriers, par un maître mineur muni d'une lampe de sûreté.
Concessiol (Instituée par décret
664
1872
21 Juil-
let.
Puits SaintAlexandre.
Eton de 1961..
-Mine d'An-
thracite.
Chômage de 12 Brûlé.
Brûlé.
heures dans une
Lampe
à feu nu.
Défaut di
yeillance
galerie en cul-de-
part
sac, aérée seule-
tants.
ment par diffusion.
des n
hupruden
Pune des mes qui ant vé sa Mopti
nu au chantier
W.:
.
du Charbonnier. 22 Janvier 1823).
L'aérage naturel était déterminé par deux puits, dont les orifices avaient Indications générales. 6°' de différence de niveau. Le courant d'air était peu actif, surtout pendant les grandes chaleurs.
Circonstances de l'accident.
la reprise du travail, le dimanche soir, un ouvrier avait été
chargé de remblayer une galerie. Le chef de poste, en venant visiter le travail, posa sa lampe à feu nu au toit de ta galerie et détermina une inflammation de f grisou qui le brûla très grièvement, et l'ouvrier un peu moins. Le premier mourut le lendemain des suites de ses blessures.
Remarques particulières.
Les deux victimes ont affirmé n'avoir jamais vu de grisou dans le
chantier.
L'accident a été attribue en partie à un défaut de surveillance de la part des exploitants.
Mesures prises à la suite de l'accident.
Le Directeur de la mine a été poursuivi judiciaire-
ment et condamné à une amende pour homicide par imprudence. Un préfet du Puy-de-Dôme a rendu obiigatoire l'emploi exclusif de /a lampe de sûreté dans les travaux de la mine et a prescrit l'acquisition par les exploitants d'appareils respiratoires de d int oé
sauvetage,aerxr
d itaunts
ont été invités à produire un projet d'aménagement de l'aérage de la mine.