Annales des Mines (1886, série 8, volume 9)
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ÉCONOMIES RÉALISÉES.
MACHINES LOCOMOTIVES MODIFIÉES.
tion dans les cylindres des gaz chauds de la boîte à fumée, elle supprime ainsi la cause principale de l'usure des tiroirs. Elle rend facile l'emploi exclusif des huiles minérales pures au lieu et place des huiles végétales.
Diamètre du clapet. L'expérience a démontré que le diamètre le plus convenable des clapets des soupapes est de 8 centimètres pour des cylindres de 100 litres. Il y a
un léger avantage à porter ce diamètre à 9 centimètres pour des cylindres de 150 litres.
Suspension du clapet.
La seule précaution à prendre pour la conservation des clapets et des sièges des soupapes consiste à maintenir le clapet à 2 millimètres envi-
ron de son siège, lorsque la machine est au repos avec régulateur fermé.
Pour mieux assurer cette condition importante,
nous
avons légèrement modifié la disposition primitivement
décrite dans le mémoire du 20 septembre 1883.
Le clapet (fig. 2, Pl. I) est suspendu à l'aide de 2 ressorts, a et A. Le ressort a forme une sorte de tampon qui maintient le clapet à la distance voulue : lorsque le régulateur s'ouvre, le tampon est comprimé énergiquement, et le clapet s'applique sur son siège. Le deuxième ressort A fait à peu près exactement équilibre au poids de la soupape, et dès qu'une aspiration se produit, le clapet vient s'appliquer contre le mamelon d'ar-
rêt m, sans présenter de résistance appréciable à l'appel d'air. Dans ces conditions, il n'y a pas de matage nuisible: l'expérience démontre qu'il n'y a pas de fuites à ces soupapes, et qu'après 100 000 kilomètres de parcours, il n'y a pas encore utilité de dresser les surfaces de contact.
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mies que l'application de ces soupapes a permis de réaliser sur le seul article du graissage (*).
Tiroirs cylindriques.
On sait que le tiroir cylindrique
est formé par un segment élastique de 6 millimètres d'épaisseur, portant une nervure nn de 3 millimètres à l'intérieur, comme l'indique la figure 3, planche I.
Usure des tiroirs. Ce tiroir ne frotte contre les parois du cylindre distributeur que pendant la marche avec régulateur ouvert. Il ne perd en moyenne que 1/2 millimètre de son épaisseur pour un premier parcours de 500 000 kilomètres.
L'usure croît moins vite que les parcours. Le 20 septembre 1883, nous avons trouvé à l'aide de pesées très exactes une usure de --Flo de millimètre pour des
parcours réels de 13 à 14 000 kilomètres, ce qui permet-. tait de prévoir des parcours de 000 à14o 000 kilomètres pour I millimètre d'usure. Aujourd'hui, après des parcours réels de 100 000 kilomètres, l'usure moyenne étant de 1/2 millimètre, on peut prévoir que les parcours dépasseront 200 000 kilomètres avant que l'usure n'atteigne millimètre. Pour certaines machines conduites par les mécaniciens les plus soigneux, l'usure est, pour ainsi dire, négligeable.
'Nous donnons ci-dessous les résultats constatés sur la machine n. 2071 après 110 000 kilomètres de parcours. (*) Le graissage des
machines munies de soupapes de rentrée d'air est fait exclusivenzent, sur le réseau de l'État, avec l'huile minérale russe, ou °leonaphte résidu de la distillation du naphte brut du Caucase. Voir le Mémoire précité du 20 septembre 1885, chapitre II.
Frais d'entretien.
La dépense d'entretien est absolument négligeable. Nous donnerons plus loin les écono-
Tonie IX, 1886.
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