Annales des Mines (1886, série 8, volume 9)
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MACHINES LOCOMOTIVES MODIFIÉES. F
Fr
F" 2
La valeur F = - a été considérée par erreur comme 7
étant indépendante de la distribution de la machine. La véritable valeur de la limite de l'adhérence est F" =
4. Les expériences faites sur les freins ont en effet démontre
que le frottement aux faibles vitesses a pour limite le
ÉCONOMIES RÉALISÉES.
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- 4 tonnes, les machines à tiroirs cylindriques remorquent
normalement une charge de do tonnes sur les longues rampes de 15 millimètres. Le poids de la machine et du
tender étant de 5o tonnes, le poids total du train est de 23o tonnes. En comptant sur une résistance moyenne de 5 kilogrammes par tonne de train, indépendamment de la composante de la pesanteur, l'effort F à la jante, a pour valeur moyenne 20 X 230 = 4.600
pour un poids adhérent de 24 tonnes. On en déduit
viron de la pression.
Dès que l'on a F" > -4
F P
le patinage se produit dans les
conditions habituelles du rail. On comprend, dès lors, que si l'on parvenait à diminuer l'écart entre les valeurs minima F' et maxima F", pour uns même valeur moyenne de F, le patinage ne se produirait que pour des valeurs de F se rapprochant de plus en plus
de la valeur -;
4.Goo
24.000
5,9:
Or, avec les machines à tiroirs plans ordinaires, ce rapi
port ne dépasse pas en moyenne -. 7
Ce recul des limites de l'adhérence a puissamment concouru à faciliter l'augmentation des charges sur les sections à fortes rampes.
4.
Or, c'est précisément ce qui a lieu avec les machines tiroirs cylindriques : si l'on se reporte, en effet, au diagramme des valeurs de F (fig. g), on reconnaît que les dépressions d, d, d, correspondent au moment où le travail résistant des tiroirs est maximum. Ce travail résistant, très considérable avec les tiroirs ordinaires, est très faible avec les tiroirs cylindriques. Il résulte de là, que dans ce dernier cas, l'écart entre F' et F diminue, et par suite que la valeur moyenne de l'effort ?ti la jante, correspondant à la limite du patinage, se rappro-, che de
L'expérience démontre qu'avec un poids adhérent de
CHAPITRE II. ÉCRANS. RÉFRACTAIRES.
SURFACES DE MOINDRE RÉSISTANCE.
Nous avons Modifications diverses des locomotives. énuméré dans le chapitre Ier les avantages résultant de l'ap-
plication de soupapes de rentrée d'air et de tiroirs cylindriques. Les améliorations réalisées se rattachent au fonctionnement intérieur des organes de la machine, au passage de l'air ou de la vapeur dans les cylindres et les boîtes de
distribution, c'est à proprement parler le rendement du kilogramme de vapeur qui est augmenté. C'est dans le