Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1886, série 8, volume 9)

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ÉTABLIS ENTRE VAJDA-IIIJNYAD ET VADUDOBRI.

NOTE SUR LES CABLES AÉRIENS

Les quatre machines réunies qui mettent tout le système en mouvement représentent une force totale de 35 chevaux.

INSTALLATION DE LA LIGNE.

1° Les câbles. Un système de ce genre exige pour une voie deux câbles, un câble porteur destiné à sup-

porter le poids des bennes en mouvement sur la ligne et un câble moteur auquel les bennes sont fixées au moyen d'un système particulier. Les deux câbles qui corres-

pondent à la même voie sont naturellement dans un même plan vertical. Comme il faut avoir nécessairement une voie pour les bennes pleines et une pour le retour des bennes vides, nous avons en tout quatre câbles. Les deux câbles porteurs sont fixés par leurs extrémités aux deux stations extrêmes de la section et portent à chacune d'elles un contrepoids très lourd [suivant la longueur du câble, son rôle (voie des vides ou voie des pleins) et le nombre de bennes en circulation normale

sur la ligne], de façon à leur donner la raideur nécessaire en même temps qu'une certaine élasticité pour obéir aux variations de position des charges en mouvement et aux dilatations ou contractions dues aux changements de température.

Les deux câbles moteurs n'en forment en

réalité

qu'un, qui est un câble sans fin. À la station motrice, il passe sur une grande poulie à gorge mise en mouvement

par la machine, et à l'autre extrémité de la section sur une autre poulie à gorge portée par un châssis mobile sur des glissières et soumise à l'action d'un contrepoids

qui donne du raide aux câbles et compense les variations. dues aux changements de température. Dans l'intervalle, les câbles porteurs sont soutenus de distance en distance par des potences, convenablement

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espacées sur la ligne, qui les supportent sans les fixer toutefois, de manière à laisser aux contrepoids des extrémités toute leur action. Les câbles moteurs reposent simplement sur des rouleaux en bois portés par les le mêmes potences, lorsque la flèche est suffisante pour Mais, normalement, étant fixés aux leur permettre. bennes en circulation, ils sont relevés par elles et supportés en conséquence par les câbles porteurs en des points régulièrement espacés de 54 mètres entre Gyalar de et Vajda-Hunyad où circulent le lainerai et le charbon bois, et de 134 mètres entre Gyalar et Vadudobri où ne circule que le charbon de bois. Les câbles porteurs ont. Les câbles moteurs ont.

. . . . .

.

26-m de diamètre 18

Id.

Les 20 Les potences ou supports des câbles. potences sont constituées par deux poteaux verticaux

9, Pl. IV) (à Vajda-Hunyad ils sont en chêne ou en charme, que les forêts voisines traversées par la ligne ont fournis à bon marché) reliés l'un à l'autre en haut par deux entretoises horizontales B, B, et, au milieu à peu près, par une seconde entretoise CC. Suivant la position de la potence et les efforts qu'elle aura à supporter on lui adjoindra facilement des contreforts latéraux, tels que M, N, P (fig. 10). À, À

(fig.

Aux entretoises B sont fixés deux petits montants D, D qui supportent eux-mêmes une traverse E aux deux extrémités de laquelle sont placées les poulies p, p de support du câble porteur, et, par-dessus, une pièce particulière s sur laquelle s'engagent les poulies porteuses de la benne qui vient à passer en ce point. Cette pièce s, dont le détail est donné par la fig. 11, est fixée au moyen d'une forte vis V qui lui permet toutefois un petit mouvement d'oscillation. Dès lors, lorsque la première poulie porteuse arrive sur le câble

par exemple