Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1886, série 8, volume 9)

198

NOTE SUR LES CABLES AÉRIENS

senter un plan incliné sur lequel monte l'extrémité de la Enfin on a réduit le frottement en recouvrant tige

cette partie de C' d'une plaque de tôle au contact de laquelle s'effectue le passage. La première condition est donc ainsi remplie.

Pour réaliser la seconde, on a établi sur les deux pièces C, C' deux ressorts R, R' sur lesquels monte la manette 'r de la poignée T. L'écartement des ressorts est réglé de telle façon que la manette rencontre en arrivant la partie coudée du ressort R contre laquelle elle s'arrête ; le mouvement de translation continuant, elle se trouve obligée de prendre un mouvement de rotation (maintenant possible) qui l'amène dans la position 2. On voit au moyen des chiffres (1', 1, 2, 2') qui correspondent

à ceux de la fig. 21 que les boutons tt sont actuelle. ment aux points les plus hauts des profils et que le des-

serrage est obtenu. Dès lors, la manette peut passer librement en infléchissant légèrement le ressort R', et la

benne se trouve maintenant libre sur les rails qui ont remplacé le câble porteur. Ajoutons d'ailleurs qu'aux stations d'arrivée (Gyalar, -Vajda-Hunyad) le ressort R' porte un index qui permet

d'enregistrer ses inflexions (et par suite le nombre de bennes) au moyen d'un compteur de tours.

20 Expédition des bennes. moteur.

Réaccrochage au câble

L'ouvrier chargé de cette manoeuvre reçoit les

bennes qui lui arrivent sur les rails porteurs, le système d'accrochage ouvert, c'est-à-dire dans la position II de la fig. 22. Lorsque le système a été fermé, l'ouvrier fait lui-même la manuvre d'ouverture de manière à obtenir la position II, c'est-à-dire le maximum d'écartement des mâchoires. Sur la fiy. 22 de la Pl. IV, I représente cette position d'arrivée (circulation dans le sens de la flèche), L'ouvrier amène alors la benne de manière à pouvoir intro-

ÉTABLIS ENTRE VAJDA-HUNYAD ET VADUDOBRI.

199

duire le câble moteur entre les mâchoires ouvertes de la grille et cela en un point quelconque du câble. Agissant alors légèrement sur la poignée T', il détermine une rotation dans le sens de la flèche qui amène sous les boutons tt les points intermédiaires 3, 3' des profils de came. Dans cette position la fermeture n'est pas complète, mais les mâchoires sont assez voisines pour que, en M, M, les passages tronconiques dont il a été question aient leurs sections en n, n' assez étroites pour ne pas laisser passer les manchons en acier p.. Les poignées T, T' sont, dans cette position, sensiblement verticales (II, fig. 23). Alors dès qu'un de ces manchons p. va se présenter à l'entrée du premier passage M, dans le sens de sa marche, il s'y engagera (le diamètre en m étant alors un peu supérieur à celui du manchon) et soulèvera dans son passage tout

le système de la mâchoire mobile (les boutons tt peuvent, en effet, se déplacer suivant les génératrices du cylindre B), de facon à arriver entre les deux passages M; mais ici se présente à lui une section n de diamètre inférieur au sien qu'il ne peut pas franchir. Dès lors, il entraîne avec lui tout le système. L'ouvrier le suit, tenant de la main droite (d'après la figure, il serait plus commode pour l'ouvrier de se servir de la main gauche), l'extrémité de la poignée T' jusqu'à ce qu'il soit arrivé à la limite de la station, et, au moment d'abandonner définitivement la

benne à elle,même, il retient un instant de la main la Poignée T', de façon que, le mouvement de translation continuant, elle est obligée d'effectuer une légère rotation qui l'amène dans la position III de fermeture complète, celle dans laquelle elle arrivera .à la station suivante, qui est la position I de la fig. 22. Cette opération se fait rapidement, sans difficulté et n'exige de la part de l'ouvrier ni une bien grande attention, ni une intelligence bien développée. Pour les stations d'envoi telles que Vadudobri et Gya-