Annales des Mines (1886, série 8, volume 9)
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ET DES DÉGAGEMENTS DE PRODUITS GAZEUX'.
228 ÉTUDE DES MOUVEMENTS DE L'ÉCORCE TERRESTRE
Au-dessus de la capsule, et enfoncée autant que possible dans la cavité du mercure, mais sans en toucher la surface, se trouve une aiguille en acier fixée à l'extrémité d'un pendule à fil métallique, lequel peut être .aussi remplacé par un ressort en spirale. Le ressort inférieur et le fil du pendule sont mis en communication avec les pôles d'une pile. Lorsqu'une secousse, verticale ou horizontale, agite la sphère ou le pendule, l'aiguille d'acier vient toucher le mercure et le circuit électrique est fermé. On peut se servir du courant pour enregistrer le phénomène sur une bande de papier, au moyen d'une disposition analogue à celui des appareils télégraphiques imprimant. On a construit, en Italie, un très grand nombre d'autres
appareils avertisseurs utilisant la chute des corps posés en équilibre instable : tel est celui de M. le professeur qui a été exécuté et rendu enregistreur par les frères Brassart, constructeurs à Rome, et qui donne, d'après la position de la chute d'une tige verticale placée en équilibre sur un plateau horizontal, la direction des
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fin en acier, et destiné à indiquer les composantes horizontales des secousses. Un levier en fer B, muni d'un poids C, tourne à l'une de ses extrémités autour d'un axe horizontal aa, et, à l'extrémité opposée, est relié par un ressort à boudin R à un support fixe. Les mouvements imprimés à ce levier par les secousses verticales du sol sont enregistrés, ainsi que ceux du pendule À, sur une même feuille de papier glacé enfumé P. Le pendule A est muni à son extrémité inférieure d'un étrier e portant un couteau sur lequel peut tourner librement un fléau H, portant d'un côté un style en ivoire et de l'autre une boule métallique mobile sur une tige filetée et au moyen de laquelle on peut équilibrer complètement le poids du style. Lorsque le pendule A se met en mouvement, le style d'ivoire trace sur la feuille noircie, et avec un frottement aussi minime que l'on veut, des courbes semblables à celles que décrit le centre de gravité du pendule A. Les mouvements verticaux du levier B sont transformés en mouvements horizontaux effectués par un style H',
au moyen d'une tringle t et d'un coude g, relié à une tige h pouvant tourner sur elle-même en entraînant la
secousses ondulatoires. Citons encore l'avertisseur Bras-
tige i qui porte le style H'.
sart, analogue à celui du P. Bertelli, et l'avertisseur du
Pour rendre plus facilement discernable le tracé des courbes décrites par les styles, le papier enfumé P commence seulement à se dérouler d'un mouvement continu aussitôt qu'il se produit une secousse. Ce mouvement s'obtient de la façon suivante : la bande de papier est enroulée sur un cylindre j, passe sur un second cylin-
comte Malvasia, qui donne, comme celui de M. Galli, la direction des secousses ondulatoires (*).
Sismographe analyseur de F. Cecchi. L'un des appareils analyseurs les plus simples et les plus sensibles, pour les secousses, aussi bien verticales qu'horizontales, est celui que le P. F. Cecchi a installé à Florence dans son observatoire (Pl. V, fig. 6). Il se compose d'un pendule à tige rigide A, suspendu à une console scellée dans une' muraille par un fil très (*) Programma dell' osservatorio, etc., p. 111 et suiv.
Nature, 49 décembre 1874.
La
dre k et porte à son extrémité libre une petite tige pesante qui tend à faire tourner les cylindres en déroulant la feuille de papier. Le cylindre j porte une roue dentée, qui commande, par un rouage intermédiaire, une vis sans fin montée sur une tige m munie d'ailettes, ayant pour but de rendre le mouvement uniforme quand le papier se déroule. Cette tige m porte un arrêt qui vient buter sur une