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240 ÉTUDE DES MOUVEMENTS DE L'ÉCORCE TERRESTRE

extérieurs se rapprochent et s'éloignent en même temps, en sorte que le mouvement des aiguilles se trouve don.

blé. L'appareil peut ainsi enregistrer des mouvements beaucoup plus petits que le protosismographe, et en donnant aux pendules une longueur de plus de 1 mèti;e, on en fait un appareil assez sensible pour enregistrer les

ET DES DÉGAGEMENTS DE PRODUITS GAZEUX.

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trait permet de mesurer, jusqu'à un certain point, l'intensité du choc qui a fait vibrer tout l'appareil. 3

Ondulations mierosisiniques.

Les appareils propres à l'étude des ondulations micro-

ondulations microsismiques. Les cinq pendules oscillant d'ailleurs ensemble, il est clair qu'on ne peut actionner qu'un seul circuit électrique et qu'il est impossible avec

sismiques sont principalement les pendules d'une longueur supérieure à 1 mètre : le type en est le tromosismomètre

cet appareil de déterminer la direction de l'ondulation sismique, comme on peut le faire avec le protosisrno-

La fig. 1 de la PI. V représente la disposition adoptée par M. de Rossi pour cet appareil, auquel il a donné le nom de tromomètre normal (") Il se compose d'un pendule de lm,50 de long, dont le

graphe. Sismodynamomètre de I. Galli. ---- M. Galli a imaginé

un appareil très simple, qui permet, comme le microsismographe, d'enregistrer d'une t'acon continue les trépitations sismiques, et qui donne encore des indications sur l'intensité relative des mouvements; aussi l'inventeur lui a-t-il donné le nom de sismodynamomètre. Cet ap-

pareil (Pl. V, fig. 2) se compose d'une tige en acier plusieurs fois coudée de manière que chacune des parties rectilignes ait une longueur différente des autres. Cette

tige est solidement encastrée dans une muraille à l'une de ses extrémités ; l'autre bout porte un pinceau laissant une trace continue sur une bande de papier qui se déroule

par un mouvement d'horlogerie. Quand la muraille est secouée par une trépidation, verticale ou horizontale, la tige se met à vibrer, et comme chacune des parties de la tige oscille autour du coude qui la relie à la précédente, le mouvement d'oscillation de la partie de la tige directement encastrée dans la muraille est de plus en plus amplifiée dans chacune des parties suivantes, jusqu'à ce qu'il soit transmis à l'extrémité portant le pinceau, qui

décrit un trait perpendiculaire à la ligne continue qu'il trace quand l'appareil est au repos ; et la longueur de ce

du P. Bertelli (*).

poids est terminé par uneaiguille très fine. Les oscillations sont observées au moyen d'un microscope, muni intérieurement d'une échelle micrométrique gravée sur une plaque de verre, et graduée en centièmes de millimètre, servant à mesurer l'amplitude des mouvements. Le microscope est mobile autour du pendule de manière qu'on puisse toujours

le diriger perpendiculairement au plan d'oscillation. L'appareil est protégé contre les courants d'air, à la partie supérieure par des tubes en fer, en bas par un tube en verre. Les supports en fer du pendule et du microscope doivent être solidement encastrés dans une muraille

épaisse. Le fil, en cuivre, du pendule doit être très fin (no 12 du commerce, diamètre 1/10 de millimètre); le poids pèse 100 grammes. Ce pendule de Im,50 donne 49 oscillations à la minute. Ce tromomètre normal est généralement adopté dans tous les observatoires sismologiques d'Italie.

Le protosismographe et surtout le microsismographe (1 Alti dell' Academia pontificia de' nuovi Lincei, 1874.

(**) Programma dell' osservalorio ed archivio geodimanico.