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Annales des Mines (1886, série 8, volume 9)

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258 ÉTUDE DES MOUVEMENTS DE L'ÉCORCE TERRESTRE

Le tromomètre de Paris a accusé des mouvements très peu sensibles, comme nous nous y attendions du reste, le centre du bassin de Paris étant essentiellement stable et les tremblements de terre y ayant fait à peine quelques apparitions. Le microsismographe, installé à côté du tromomètre, mais qui n'a pu encore être muni de son enregistreur, donnera peut-être, par des constatations continues, le moyen de juger si les petits mouvements observés sont dus aux ébranlements urbains du sol ou se rattachent à une cause endogène. Les résultats des observations de Douai ont, au contraire, déjà présenté un certain intérêt par le rapprochement des intensités, des oscillations perçues, des variations barométriques et des dégagements de grisou. Les variations barométriques ont été communiquées par la station météorologique de Douai. Celles des dégagements de grisou ont été fournies, d'après des observations faites à la lampe Pieler, par un service spécial fonctionnant à la fosse Hérin de la Com-

ET DES DÉGAGEMENTS DE PRODUITS GAZEUX. 259

nimorum de pression barométrique (1 er février et 3 mars)

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pagnie d'Anzin (*). Le diagramme ci-contre, établi par M. Chesneau, qui a

organisé le service d'observations tromométriques à l'École de Douai, traduit les trois catégories de variations par l'accidentation des trois lignes dont les ordonnées sont élevées sur la même droite des abscisses Marquant le temps. L'examen comparatif de ces lignes montre qu'il y a dans l'ensemble une corrélation marquée entre les trois catégories de phénomènes. Les maxima ou les minima

ne se correspondant pas tout à fait comme dates, mais

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il y a une coïncidence parfaite entre les deux minima mi(*) Service remarquablement bien installé par M. François, ingénieur en chef de la compagnie,

et les maxima maximorum, tant des Mouvements microsismiques que des proportions de grisou.