Annales des Mines (1886, série 8, volume 9)
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312 AFFAISSEMENTS DUS AUX TRAVAUX DE MINES.
MISE EN FEU DES HAUTS FOURNEAUX A L'ANTHRACITE. 313
l'angle 01 est positif et peu inférieur à 45°, Si K est petit.
Si, au contraire, on fait h= 0, on retombe, ainsi que cela devait être, sur les formules du premier problème. Les problèmes qui précèdent ne sont pas la reproduction rigoureuse de ce qui se passe en pratique, pour plusieurs raisons 1° Nous avons supposé, dans le second problème, la masse dont nous étudions la rupture, limitée et en quelque sorte isolée par une première cassure normale à la couche ; or, cette première cassure ne saurait être re-
MISE EN FEU DES
HAUTS FOURNEAUX A L'ANTHRACITE Par M. T. EGLESTON, Ph. D., ancien élève de l'École des mines de Paris.
(Traduction par M.
gardée comme soumise à aucune règle générale ; 2° Non seulement nous avons admis que les assises du. toit étaient dégagées à l'avant par des éboulements an-
térieurs, mais encore latéralement, soit par la même cause, soit par des fissures naturelles. Toutefois, si le développement du front d'exploitation est grand, cette dernière condition n'est plus nécessaire, parce que les résistances aux ruptures latérales sont alors très faibles par rapport à celles qui répondent à la rupture suivant le front. Toutes les considérations qui précèdent s'appliquent assez exactement à la recherche du profil des hauts escarpemeuts dans les vallées profondes ou 'sur le flanc des montagnes.
Ecl. SAUVAGE,
Ingénieur des mines.)
La méthode de mise en feu qui est adoptée pour presque tous les fourneaux à l'anthracite des États-Unis est originaire du Staffordshire ; elle a subi les modifications imposées par les différences de situations, de combustibles, de minerais, de formes des fourneaux. Elle est applicable avec tous les combustibles ; elle est bien plus sûre et plus rapide que la méthode des grilles, seule employée
autrefois pour les fourneaux au bois, encore en usage pour quelques fourneaux au coke d'Europe. Sans exiger de précautions extraordinaires, elle a partout réussi ; aussi pensons-nous que la description en sera intéressante.
Dès qu'un fourneau vient a'être revêtu à neuf, on établit par-dessus un bon toit pour l'abriter. Le fourneau étant complètement ouvert à la base, on y laisse quelquefois circuler l'air pendant plusieurs semaines, pour assécher à froid le revêtement. Cependant en Pennsylvanie'on prend rarement cette précaution. En effet, ou la durée même de la réparation a été assez longue pour-