Annales des Mines (1886, série 8, volume 9)
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393 DU ROYAUME DE PERAK ET DES PAYS VOISINS.
GÉOLOGIE ET INDUSTRIE MINIÈRE
qu'à la base les ravins montrent des granites gris ou roses, à mica noir et formés de gros éléments. 7 août. Du sommet du G. Riam à celui du G. Krbou (2.354 mètres). Le G. Erbou est composé de quartzites reposant directement sur des gneiss dont les affleurements
sont visibles près du point le plus élevé. Les mousses épaisses qui couvrent le sol au-dessus de 1.800 mètres d'altitude rendent très difficiles les études géologiques. Deux pics semblent être plus élevés que le G. Krbou, le G. Djelignam et le G. Yang Yop, mais leur altitude ne dépasse certainement pas 2.500 mètres. 8 août.
Du sommet du G. Krbou, au pied
(N.-E.)
de la montagne (1.459 mètres).
Le S. Krbou, qui tombe de la grande montagne (alt. de sa source, 2.250 mètres), traverse successivement des gneiss et des quartzites très fins, jaunes et jaunâtres. Les formations granitiques ne se retrouvent qu'a la base du pic.
9, 10 et il août. Tch. Krb ou (1.214 mètres). Ce hameau sakaye est situé sur une colline granitique au pied du G. Sokiah, montagne dont le sommet est couronné de gneiss, de quartzites et de schistes noirâtres très grossiers. 12 août.
De Tch. Krbou àTch. Güchan (1.119 mètres).
Cette partie du chemin se fait tout entière dans un pays granitique, mais les blocs roulés qui encombrent les torrents prouvent que les montagnes au pied desquelles nous
passons sont composées des mêmes roches que le G. Sokiah. 13 août.
De Tch. GTichan à Tch. Tchâno (961 mètres).
Au confluent du S. Sakièh et du S. Pinoum est un affleurement de granulite à texture très fine. Le G. Tchâno (1.049 mètres), que traverse le sentier, est composé des mêmes roches que le G. Sokiah : gneiss, quartzites et schistes anciens.
De Tch. Tchâno à Tch. Tchabang (675 mètres). Jusqu'à Tch. Kledeï le sentier traverse une région granitique. Dans cette dernière localité se trouve un août.
affleurement de gneiss
et immédiatement après les
schistes grossiers. Les quartzites semblent faire défaut dans la partie basse du pays. 15, 16 et 17 août.
Tchanghat Tchabang (*). Ce village
est situé au milieu des schistes bruns soulevés par une éruption granitique qui a formé les collines du sud. A. quelques kilomètres des maisons sakayes est une source loin de chaude qui jaillit d'un rocher granitique non dont la température l'affleurement des schistes. Les eaux, est peu élevée (35 à 40°) sont très incrustantes. De Tch. Tchabang à C. Lassa (82 mètres)., 19 août. Be Tch. Tchabang jusqu'à son confluent le S. Krbou coule
dans des schistes bleus ou verts à texture très fine, très
redressés et reposant sur des schistes brunâtres très grossiers. Entre Kouala (**) Krbou et Campong Lassa, le S. Plüss
traverse d'épaisses alluvions au milieu desquelles on rencontre parfois des pointements schisteux. 19 à 26 août.
Campong Lassa est situé au milieu
d'une vaste vallée d'alluvions traversée par le S. Tchiah. Les collines (G. Tchéhèl) situées à l'ouest de ce village sont :formées de granites gris à deux micas et à gros éléments. Ces roches ont soulevé les schistes grossiers dont les affleurements sont visibles au pied des hauteurs. Une petite mine d'étain, a été ouverte par les Malais dans un ravin traversé par le S. Salai; les alluvions y sont très irrégulières, mais d'une grande richesse. J'apprends que sur la partie supérieure du cours du S. Plüss sont (*) Tchangkat Gounong Tckabang, village de la montagne fourchue.
(**) Kouala, confluent.