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Annales des Mines (1886, série 8, volume 9)

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SIGNAUX DE CHEMINS. DE FER

qui est muni d'un contact en platine, s'appuie généralement sur une plaque, isolée entièrement du reste de l'appa-

reil et ferme dans cette position le circuit de manoeuvre ; mais il peut être soulevé par un bras T, solidaire de l'axe S:

et le courant est alors interrompu.. Si l'on tourne la manivelle, de gauche à droite, jusqu'à ce que le taquet d'arrêt fixé sur le cylindre vienne butter contre la tête de la glissière, les goupilles font simplement pivoter la tige p autour de son axe X, en tendant le ressort g, et ne soulèvent pas le ressort C. Si on abandonne la manivelle, le, ressort spirale ramène le cylindre. dans, sa position première ; mais chacune des pupilles soulève la glissière, imprime un mouvement de rotation à S et par suite au bras. T et produit ainsi une interruption de courant. II y aura donc autant de, cou.pA de cloche de donnés, qu'il y a de goupilles sur le pourtour du cylindre, et l'espacement de ces coups correspondra à celui des goupilles. 'Un taquet arrête le mouvement du cylindre, quand toutes les goupilles du groupe considéré ont franchi, le poinçon p. Afin de permettre d'envoyer des signaux, même dans le

cas d'une rupture du manipulateur, on munit en outre l'appareil d'un interrupteur ordinu.ire

Installation, des appareils à cloche. En Allemagne, les appareils à cloche sont généralement renfermés dans des cages. en métal ou en bois de .? mètres à 2.1n,50 de han-

telg,. on montés sur des colonnes cylindriques en tôle. En Autriche, le mécanisme moteur est installé dans les maisons de garde ou à l'intérieur des bâtiments des gares et les cloches sont placées sur le toit des maisons de garde ou fixées à l'aide de consoles sur la façade des bâtiments de gare..

Le système autrichien présente l'avantage d'une installation moins coûteuse, et permet d'éviter les dégradations dues à la malveillance.

EN AUTRICHE-HONGRIE.

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Par contre, il réduit la place disponible dans les maisons de garde; il oblige, quand la maison de garde ne se trouve pas du même côté de la voie que la conduite télégraphi-

que, à faire passer le fil sous les rails ; enfin il expose davantage les appareils à l'action de la foudre. Répartition des cloches sur la ligne. La répartition des appareils à cloche sur la ligne n'est pas uniforme; elle dépend des conditions de son exploitation et varie d'une section à l'autre, comme pour les signaux de block-system, suivant l'intensité du trafic de la section considérée et le nombre des bifurcations qui s'y trouvent.

En général, l'emplacement est commandé par la posi-

tion des maisons de garde. Toutefois, lorsque deux maisons consécutives sont trop éloignées l'une de l'autre, il peut y avoir intérêt à placer un appareil dans l'intervalle

de telle sorte que le garde-ligne, occupé à des travaux d'entretien de la voie à une certaine distance de sa maison, perçoive le signal expédié et puisse agir en conséquence. Dans toutes les stations qui ne sont pas des stations ter-

minales, on place deux appareils à cloche, un à chaque extrémité du bâtiment de la gare. Dans les postes intermédiaires il n'y en a qu'un seul. Les appareils des stations sont mis en communication avec la terre ; le fil de manuvre se trouve ainsi divisé en autant nt gdaere.sections indépendantes qu'il y a d'intervalles de gare

L'espacement moyen des appareils sur les lignes autrichiennes est de 1.040 mètres ainsi que nous l'avons fait remarquer plus haut. Sur les lignes allemandes, cet espacement ne dépasse pas 950 mètres.

Appareils enregistreurs des signaux à cloche. Les signaux acoustiques ont, d'une manière générale, l'incon-

vénient de ne laisser aucune trace permanente. Pour éviter les dangers qui pourraient résulter d'une négligence ou d'un défaut de mémoire du garde-ligne, un