Annales des Mines (1886, série 8, volume 9)
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SIGNAUX DE CHEMINS DE FER
EN AUTRICHE-HONGRIE.
ne pas agir sur les appareils à cloche, et régler ceux-ci de manière qu'ils se déclenchent sous l'action d'un courant plus énergique provenant d'une batterie de piles ou d'une machine d'induction. On peut aussi, et c'est la disposition généralement adoptée en Autriche et notamment sur les lignes de la Société Autrichienne, faire circuler en permanence dans le fil un courant continu, dont l'intensité est réglée de manière permettre la manoeuvre des appareils de correspondance télégraphique. Le déclenchement des cloches s'obtient dans ce cas par un affaiblissement du courant, résultant de l'addition d'un rhéostat dans le circuit. Cette méthode qui consiste à utiliser pour le service des cloches les conduites télégraphiques existantes est évidemment très économique ; mais elle présente certains inconvénients. Il peut arriver, en effet, que le levier d'échappement d'un appareil à cloche se déclenche indûment, soit qu'il y
ait un défaut dans l'installation ou le réglage du mécanisme, soi que le courant permanent qui circule dans le fil vienne à s'affaiblir accidentellement ; et les coups de cloche ainsi produits peuvent donner lieu à des méprises dangereuses.
2° Cas où les appareils ci cloche sont desservis par une conduite télégraphique spéciale. Le fil de mance vre
se trouve alors sectionné en autant
de parties
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ries appareils à cloche. Les signaux à cloche peuvent être manoeuvrés soit à l'aide de courants galvaniques, soit à l'aide de courants d'induction. Les courants d'induction ont l'avantage d'être très réguliers ; ils sont peu influencés par l'électricité atnaosphérique et, comme ils sont produits en général par des machines électro-magnétiques assez puissantes, ils triomphent aisément des résistances accidentelles dues à quelque défaut
de la conduite. L'entretien, sinon l'installation première des machines, est d'ailleurs très économique. Par contre, leur emploi ne facilite pas aux agents échelonnés sur la ligne l'envoi de signaux à la station voisine. Si l'on veut que chaque poste puisse être à la fois récepteur et expéditeur, sans mettre à la disposition de chacun des gardes-ligne une machine d'induction spéciale, il faut recourir aux courants galvaniques, mettre le fil de manoeuvre en communication avec une pile et disposer l'appareil
à cloche de chaque poste, de manière que l'agent puisse se mettre en communication télégraphique avec la station. MM. Siemens et Halske ont résolu ce problème à l'aide
de dispositions fort ingénieuses qui permettent même à des agents peu familiarisés avec le langage télégraphique, d'envoyer pour ainsi dire automatiquement un certain nombre de signaux. Ils se servent, à cet effet, soit de disques mobiles échancrés sur leur pourtour et que l'agent
indépendantes qu'il y a d'intervalle de gare à gare, et la transmission des signaux se fait soit à l'aide de courants d'induction, soit à l'aide de courants provenant des piles disposées dans les stations. Cette méthode, qui oblige à des installations plus coûteuses que la précédente, offre 'par contre des garanties
doit placer sur l'un des axes de l'appareil à cloche, soit d'un cylindre sur lequel des disques analogues au X précédents sont fixés à demeure et que l'on règle à l'aide de clefs correspondant 'aux différents signaux à envoyer. Nous ne parlerons pas de ces appareils de secours, qui
beaucoup plus grandes, au point vue de la régularité de la transmission. Elle présente surtout des avantages sur les lignes à grand trafic. Des sources d'électricité employées pour la manoeuvre
rois et
sont en usage, non seulement sur les lignes de l'Etat bava-
sur un grand nombre de lignes allemandes, mais encore en Belgique et qui ont été décrits dans un rapport de MM. Brame et Worms de Romilly (Annales des Mines, janvier-février
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