Annales des Mines (1886, série 8, volume 9)
Page : Image 294
Révision de 24 févr. 2015 23:36:27, edited by Anonymes
558
EN AUTRICHE-HONGRIE.
SIGNAUX DE CHEMINS DE FER
taquet q. Le crochet k ainsi dégagé retombe dans l'échancrure ménagée sur le pourtour du disque V, immédiate-
ment après le goujon d et le cliquet C est arrêté.
559
Dans l'appareil Teirich le fil de manuvre est traversé par un courant, lorsque le disque est à voie libre. Aucun courant n'y circule quant le disque est à l'arrêt. Dans ce dernier cas, le levier d'échappement H (fig. 24) repose donc par le prisme e sur la palette g. Pour faire passer le disque à la position de voie libre, il faut envoyer d'abord un courant de faible durée dans le circuit, de manière à faire tomber le prisme e de q en p; puis interrompre le -courant pour dégager entièrement le levier.
On devra d'ailleurs rétablir aussitôt après le courant de sur la palette p, quand
M
/
4J.
manière à faire reposer le levier le disque est à voie libre. Il
suffira alors d'une simple interruption du courant
Si l'on continue à tourner la manivelle jusqu'à la position voie libre, le courant qui circule dans le fil de manoeuvre est d'abord interrompu, puis rétabli. H tombe d'abord de g en p puis dans G. L'appareil se trouve ainsi déclenché, se met en mouvement et ne s'enclenche de nouveau, par l'intermédiaire du goujon d, qu'après avoir effectué une rotation de 2700, ce qui amène le disque à voie libre. Si l'on replace la manivelle au repos, le prisme C retombe de g sur p, de telle sorte que la première émission du courant fermera le signal. L'appareil que nous venons de décrire présente le grave inconvénient d'être exposé à l'action perturbatrice des orages. Un courant atmosphérique peut neutraliser le courant électrique destiné à mettre le disque à l'arrêt et renverser ainsi, à l'insu des agents, les indications du signal.
pour le ramener à l'arrêt. Dans les deux cas le levier H en s'abaissant sur la four-
APPAREIL SCHOENBACH MODIFIÉ PAR TEIRICH.
faible durée de mettre à voie libre le disque tourné à
La modification apportée par M. Teirich à l'appareil Schcenbach permet de remédier à ces inconvénientt Pl. XIII, fig. 22 à 24) .
che G relève, par son autre extrémité, le levier à trois branches N mobile autour de l'axe o, et dégage ainsi le cliquet C et la roue V. Quand la roue V a fait unè révolution complète, correspondant au changement de position du signal, un doigt d solidaire de cet axe relève le levier H en appuyant sur une de ses branches 272 et comprime ainsi le ressort i, qui, en se
détendant fait retomber le crochet K dans l'échancrure correspondante.
Sur l'axe u est monté un régulateur à force centrifuge. D'après la disposition que nous 'venons d'esquisser, on voit que toute rupture accidentelle du circuit aura pour effet de mettre le disque à l'arrêt, s'il est à Voie libre ou de le laisser à l'arrêt s'il y est déjà. Mais cette disposition n'empêcherait pas un courant atmosphérique de Parrêt.
Pour rendre son appareil entièrement indépendant des influences atmosphériques, M. Teirich l'a disposé de