Annales des Mines (1886, série 8, volume 9)
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SIGNAUX DE CHEMINS DE FER
EN AUTRICHE-HONGRIE.
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L'axe I se met à tourner. Après une rotation de do', le levier H' se trouve ramené dans sa première position
mouvement de rotation continue de l'axe I en un mouve-
par l'excentrique K'; de son côté le levier H a été maintenu
bien des Manières.
relevé par la palette f. Le levier L ne subissant plus d'autre action que celle du ressort qui l'appuie sur le pourtour de la roue F pénètre dans l'échancrure n° et arrête le mouvement de l'appareil. Le signal est ainsi mis à voie libre, et y restera, tant qu'un ccourant circulera dans l'électro-aimant. Remarquons que si le courant qui circule dans l'électroaimant n'est que passager, il produira bien un déclenchement de l'appareil, mais le disque, au lieu de rester à voie libre, se remettra automatiquement à l'arrêt. Supposons, en effet, que, sous l'action d'un courant électrique accidentel de peu de durée, la fourche E s'incline vers la droite et revienne à sa position normale immédiatement après. Le levier H' tombe dans la fourche et provoque ainsi le déclenchement du mécanisme, mais, lorsque le disque F aura tourné de 180°, le levier H qui ne sera soutenu ni par la palette f ni par l'excentrique K entrera en action à son tour, et appuiera sur le levier L. La
roue F continuera donc de tourner, et ne s'arrêtera qu'après une révolution Complète de 360°.
De même aussi, le disque se remettrait automatiquement à voie libre; s'il se produisait dans la communication électrique une interruption de courant passagère.
Il existe donc dans l'appareil Schaller, une corrélation entre la position du signal et l'état électrique du fil de manuvre. Si le fil est traversé par un courant, le disque est à voie libre ; s'il n'est traversé par aucun courant le disque est à voie fermée. Les appareils de manoeuvre sont protégés contre l'action de la foudre par des paratonnerres du modèle indiqué Pl. XV, fig . 12. Transmission de mouvement. La transformation (ln
ment alternatif de rotation du disque peut s'obtenir de Schaller a résolu ce problème de mécanique d'une manière assez originale, qui est représentée planche XIV, fig. 12, 12 bis, et planche XV, fig . Sur l'arbre I est calée une poulie à gorge N dont le plan est incliné de 45° sur la direction de l'arbre.
L'intersection de ce plan et de l'arbre I se trouve exactement à l'aplomb de l'axe B de rotation du disque. La liaison entre B et I se fait par un prolongement coudé X de l'axe B, qui porte à son extrémité en W (fig . 12 bis) à la même
hauteur que l'axe I, un galet engagé dans la rainure de la
D'après cette disposition, le galet porté par la partie coudée X se trouvera à un moment quelconque à l'une des extrémités du diamètre horizontal de la poulie. Si l'axe I
tourne de 180° et que la poulie basse de la position n o (Voir plan de Pl. XV, fig . t) à la position n' o' , le galet ira de
w en w', et le disque tournera ainsi de 90°. Les fig. 2 à 5, Pl. XV, représentent d'autres modes de transmission auxquels nous ne nous arrêterons pas. Le manipulateur comprend (fig . 9) : Manipulateur. Un support en bois muni de cinq vis 1, 2, 3, 4 et 5. Tin ressort B fixé invariablement à la vis 5, et simplement appuyé sur la vis 4. Une manivelle mobile autour de l'axe A et pouvant se placer sur deux contacts F et H correspondant à voie libre et à voie fermée. Cette manivelle est munie, à la partie infé-
rieure, d'un bouton qui presse sur le ressort B pendant le passage de la manivelle de l'une à l'autre de ces positions, mais qui cesse d'être en contact avec le ressort, une fois que la manivelle est arrivée soit sur F soit sur H. La vis i communique avec le contact F de voie libre; la vis 2 avec la manivelle ; la vis 3 avec le contact H de voie fermée.