Annales des Mines (1886, série 8, volume 9)
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578 NOTE SUR LA CARTE GÉOLOGIQUE DÉTAILLÉE
vail, telle qu'elle est figurée sur le tableau (Pl. XVI), remonte aux premiers mois de l'année 1886. De son inspection il ressort que, sur les 268 feuilles que comprend actuellement la carte du dépôt de la guerre au 80 pour l'ensemble du territoire français (île de Corse comprise), le service géologique en a mis jusqu'ici 195 à
l'étude. Ce nombre se répartit de la manière suivante entre les trois catégories, représentées sur le tableau par des teintes dégradées 1° A la première catégorie appartiennent les feuilles publiées (teinte foncée). Elles sont au nombre de 82 (*). 2° La seconde catégorie comprend les feuilles sur lesquelles les explorations sont terminées (teinte moyenne). On en compte vingt-huit; ce sont: Mézières, Verdun, Caen, Quimper, Châteaulin, Belle-11e, Clamecy, Châtellerault,
Saint-Pierre, Bourg, Nantua, Clermont, -Montbrison, Saint-Jean-de-Maurienne, Bonneval, Briançon, Aiguilles, Largentière , Contis-les-Bains , Sore, Grignols, Vieux-
Boucau, Mont-de-Marsan, Orange, Avignon, La Couronne, Aix et Tour-de-Camarat (**). 3° Enfin la troisième série, représentée par la teinte claire, renferme toutes les feuilles mises à l'étude par le service géologique. On en trouve 85. Si on exprime d'une façon approximative au moyen d'une fraction l'état d'a-
vancement de chacune de ces feuilles et qu'on totalise les résultats ainsi obtenus, on reconnaît qu'ils équivalent à 33 unités. Au point de vue des explorations on peut donc admettre que l'état d'avancement de la carte détaillée
DE LA FRANCE.
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est actuellement représentée par 143 feuilles (82 + 28 +33 = 143). Le tableau ne montre pas uniquement l'état d'avancement des études ; il met également en évidence leur répartition dans chacune des grandes régions naturelles entre lesquelles la France peut être divisée. Il n'est pas hors de propos de l'envisager à ce point de vue. Comme on peut le remarquer, les feuilles publiées sont très nombreuses dans la région comprise entre la frontière de Belgique et la lisière septentrionale du plateau central. Il y a là un groupe compact qui embrasse le bassin de Paris avec sa ceinture crétacée et jurassique ainsi que quelques contrées voisines , telles que l'Ardenne ,. partie de la Bourgogne, l'Orléanais, le Berri, la Touraine et le Haut-Maine. On y compte actuellement 53 feuilles parues ; il y en a six en état d'être publiées,
quelques autres très avancéessous le rapport des explo-
rations, de telle sorte qu'un délai de deux à trois ans semble suffire pour que le groupe soit complété. Les Vosges, dont l'étude n'avait pas encore été abor-
dée par le service ont été , dans ces derniers temps, l'objet d'une reconnaissance d'ensemble, qui a porté prin-
cipalement sur la paetie méridionale de la chaîne. A la suite de ce travail préliminaire deux feuilles, celles d'Épinal et de Lure, y ont été mises à l'étude. Dans le massif du Jura le service géologique est beaucoup plus avancé. Il y a publié quatre feuilles : Gray, Besançon, Lons-le-Saulnier et Ferrette. Il y ajoutera prochainement' la feuille de Nantua, qui est achevée, ainsi que celles de Montbéliard et Pontarlier qui sont très avancées.
(*) Depuis le tirage du tableau, on a publié deux nouvelles
Les Alpes du Dauphiné et de la Savoie ont été, de la part du professeur de géologie à la Faculté de Grenoble,
distraire de cette liste la feuille de Châteaulin actuellement
l'objet d'études persévérantes et consciencieuses dont l'origine remonte à une trentaine d'années. Le concours
feuilles : Châteaulin et la Tour de Chassiron. (**) Pour avoir l'état exact des feuilles terminées, il faudrait publiée. D'un autre côté il conviendrait d'y ajouter les feuilles de Tours et de Toulon en cours de publication, au total 29.
de M. Lory
a permis au service de publier les deux
Tome IX, ISM.
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