Annales des Mines (1886, série 8, volume 9)
Page : Image 346
Révision de 22 févr. 2015 11:38:29, edited by Anonymes
SUR LES TRAVAUX
662
Nous n'avons plus à examiner que les expériences faites sur Id de Ath-Gouley, du 11 au 17 octobre Le 11, de 5" m. à,12h 11'
à 10h s.
10h s.
à 5" m.
de 5" m. à 12" à 10" s.
10h s. à 5h m. de 5" m. à .1.2" à 10" s. 12" .101' s. à 54 m. de 5" m. à 1.2h à 10" s. 12"
10h s. à 5" m. de 5" m. à 12" 12"
à 10" s.
10' s. à 5" m. de 51' m. à 12" à 10" s. 12"
10" s. à 5" m. de 5" m. à .12" à 10, s. 12"
le baromètre croît, croît, croît,
croit,
le grison est stat., d'où ? concordance. décroît, discordance. croit, concordance. décroît,
croît, croît, croit, croit,
station., croît, croit, croît, décroît,
décroît, Croît,
croît, croît, décroît, croit, décroît,
croît, croit,
décroît, décroît, croît, décroît. décroît, station., décroît, croit, croit, décroît, croit, décroît, croît, décroît,
discordance. discordance. concordance, concordance. ?
concordance. concordance. ?
discordance.
concorbnee. discordance. concordance. discordance, discordance. discordance. discordance.
Il y a 9 discordances pour 8 concordances ; toutefois,
l'accord général de deux courbes paraît assez grand, parce que la hausse à peu près continue du baromètre s'accompagne d'une baisse à peu près continue de la quantité de gaz.
On peut ainsi déduire des expériences de la Commission prussienne que, dans les régions minières qui ne communiquent pas avec des vides considérables, l'influence de la pression atmosphérique sur la quantité de grisou existant dans les galeries est à peine sensible; que cette influence ne se fait sentir, et d'une manière d'ailleurs assez irrégulière, que lorsque de vastes réservoirs plus ou moins remplis d'air grisouteux, sont en communication directe avec les galeries. Cette conclusion ne choque pas la raison, car il a tou-
jours été bien certain que de vieux travaux grisouteux devaient, lors d'une baisse barométrique, verser une partie de leur gaz dans le courant général de la mine. lia
DE LA. COMMISSION PRUSSIENNE DU GRISOU.
663
discussion ne s'était établie que sur la quantité de gaz qui pouvait ainsi être ajoutée à celle qui existe dans les galeries du fait de dégagement au front de taille. Or, il est clair que des mines, comme celles sur lesquelles ont porté les expériences de la Commission prussienne, qui présentent de vastes surfaces déhouillées et non remblayées, sont tout particulièrement propres à manifester le phénomène avec son énergie maxima (*). En revanche, nous persistons à penser qu'une influence notable de la pression atmosphérique sur le dégagement du grisou au front de taille serait absolument incompré-
hensible. On peut bien concevoir, comme le suppose M. Hilt, que la pression de l'air s'oppose à la rupture de particules charbonneuses qui mettent obstacle' au libre dégagement du grisou. Mais qu'on imagine ce mode d'ac-
tion ou tout autre, il devra toujours y avoir proportion-
nalité entre la quantité de gaz dégagée et la valeur absolue de la pression atmosphérique. Comme la pression ne varie pas de plus de 1/15 de sa valeur, il devrait donc
en être de même pour les variations dans la quantité de gaz. Or, des variations de cet ordre, dans le dégagement du grisou, sont tout à fait sans importance et n'ont pas le moindre intérêt dans la pratique ("). ,En résumé, les observations de la Commission prussienne touchant l'influence de la pression atmosphérique (*) Dans le mémoire déjà cité (Le Châtelier. Pièces annexes) on admettait comme vide maximum produit par les anciens Iravaux le chiffre de 50.000 mètres cubes, tandis que M.- Hilt évalue le vide des anciens travaux d'Ath-Gouley à. 250.000 mètres cubes.
(**) L'examen des observations faites par M. le Bergrath W.
Kaler, à Peschen (Silésie autrichienne), conduiraient à. des conséquences analogues à celles que nous énonçons ici. Les discordances entre la théorie et l'observation, y sont plus nombreuses et plus importantes encore (V. Revue Universelle (les mines, janvier et février 1886).