Annales des Mines (1886, série 8, volume 10)
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soc
22
CGIDENTS DE GRISOU.
STATISTIQUE DE
- GROUPE DE L'HÉRAULT.
A. - MINES DE HOUILI2 1
BASSIN DE GRAISSESSIC .
DATE de
Lieu de
l'aeci-
l'acci-
dent.
dent.
2
3
o
d'ouvriers
de
Blessés. I
a
Departement de I'llerault.
crois de Graissessac (suite).
CAU ES DE L'ACCIDEDiT
NOMBRE
Tués.
Concession du
23
o
Causes dreetes
CD e:
5
G
OBSERVATION S.
oie
de l'inflam-
Causes
l'accumulation du gaz
mation du gaz.
indirectes.
8
9
10
Insuffisance d'aérage dans une
Flamme' d'un coup de mine.
II
Tonnes. 679
1875
12 Fe-
Mine José-
12G
29885
Brûlé.
traverse en percement près de l'extrémité d'un montant de
phine.
vrier.
ii
Veine
Louhat.
de longueur.
Inipmdence de
la
victime
qui
avait tiré un coup de mine dans sou
chantier, malgré
L'aérage se faisait entre les galeries Joséphineet Ste-B ache. Un ventilaIndications génerales. teur etabli à l'entre° de cette dernière débitait 10.3 d'air par seconde, quantité relativement tonsiderable pour une mine ne produisant que 80 tonnes de houille par vingt-quatre heures.
Le courant, passant par la galerie-maîtresse de la veine Poupon, arrivait dans la veine Losbat par l'un des travers-bancs et sortait par l'autre, aérait les travaux de la veine Poupon et se rendait au
la défense qui lui en axait été faits. Défaut de sur-
ventilateur. Le trajet était assez compliqué ; deux montants devaient percer dans un niveau de la galerie Ste-llarbe
yeillance qui aTait permis are
dente.
vrier d'avoir àsa disposition tout ce qui était néces-
saire pour le rage à la poudre
et permettre de donner, à chacune des deux couches Loubat et Poupon, une ventilation tout à fait indê-
La galerie Joséphine ayant rencontré la couche Loubat dans une Circonstances de l'accident. partie très brouillée, on avait attaqué cette couche au moyen de deux travers-bancs distants de 75., percés à partir de la galerie-maîtresse de la veine Poupon ; ces deux travers-bancs avaient été réunis dans la première veine par un niveau dans lequel on perçait deux montants. Ces derniers, distants de 7.", avaient 14. de longueur, une traverse percée dans l'un d'eux, à 3. de l'extrémité, devait les réunir. Un tuyau en tôle partant de la galerie de niveau amenait l'air à l'entrée de la traverse.
Au moment où la traverse atteignait le second montant, une explosion de grisou se produisit et brilla mortellement l'ouvrier qui travaillait au percement. L'aérage du chantier Où l'accident s'est produit eut été mieux assuré Remarques particulières. par ue ventilateur à bras que par un simple tuyau en toile de 0.38 de diamètre, qui n'arrivait d'ailleurs qu'à l'entrée do la traverse. La victime prétendit qu'après le percement, elle était descendue au bas du premier montant, avait vu rougir sa lampe qu'elle avait accrochée à l'un des cadres et s'était jetée à terre avant l'explosion. Le bon état dots lampe, l'avancement rapide du travail et l'existence dans le chantier de tous les outils nécessaires au tirage à la poudre ont conduit à penser que l'ouvrier avait très probablement tire un cama de mine, malgré la défense expresse qui lui en avait été faite, et que le coup, en partant , avait déterminé l'explosion du grisou accumulé dans la traverse oU dans la partie supérieure du second montant.
6S9
1878
Puits
2
13 No-
Sainte-
Asphy-
vembre.
Barbe.
xies.
126
291.31
de la chiite d'une
remontée était on
Le maître-mineur, en faisant la visite des chantiers ayant l'entrée Circonstances de l'accident. des ouvriers, avait reconnu qu'une partie de la' colonne de tuyaux servant à l'aérage d'une remontée entre deux traverses du plan Guyot était tombée et que le grisou avait envahi la remontée; mais au lieu de faire barrer immédiatement l'entrée de cette galerie, comme le lui prescrivait le règlement de la mine, il fit défendre aux ouvriers d'y pénétrer.
partie de la colonne de tuyaux
value par le gaa ne l'avait pas lai
Malgré cette défense, deux ouvriers allèrent s'y reposer après leur repas, en ayant soin de laisser leurs .ampes dans la traverse; ils furent retrouvés asphyxiés quelque temps après.
qei servait à l'aérer.
tuent.
Interruption de
Négligence
l'aérage dans une Asphyxie du maître-mineur remontée en per- par le grisou. qui, après avoir cement, par suite reconnu qu'un
barrer immédialc