Annales des Mines (1886, série 8, volume 10)
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STATISTIQUE Dl3
A.
MINES DE HOUILLE 1.
BASSIN DE GRAISSESSE
Coneesslun DATE de
LIEU de
l'accident.
NOMBRE
er.
.;
d'ouvriers Tués.
Blesses.
tz>
ACCIDENTS DE GRISOU. 7.
33
GROUPE DE L'HÉRAULT. Département de l'Hérault.
de ctIsttenet-le.nuantt (suite).
CAUSES DE L'ACCIDENT
o.
Causes directes
l'accumulation
do l'inflainmation
8
9
de
>
du gaz.
du gaz.
_
6
OBSERVATIONS.
Causes
indirectes. 10 11
La cause de l'inflammation est restée inconnue. On a supposé qu'en tombant les tuyaux avaient enflammé des allumettes, dont il est certain que les ouvriers étaient munis. Toutes les remontées dans le charbon étaient percées de haut en bas ; mais celle dont il s'agit, faite dans un serrement presque stérile, avait été foncée de bas en haut.
Mesures prises à la suite de l'accident.
Des portes d'aérage ont été placées dans le plan
incliné pour forcer le courant d'air parcourant le niveau inférieur à passer dans les travaux avancés.
3.
Concession
de Boussagues.
(Instituée par décret
du 4 Novembre 1169).
Tonnes. 688
1856
Mine
4
28 Fe-
Sainte-
dent
vrier.
Barbe.
3
Brûlés Veine
et
Poupon.
asphyxies
et
contusionné.
81
13630
Indications générales. Dégagement considérable et
instantané de grisou.
Flamme d'un coup de mine.
L'aérage était bon.
La mine Ste-Barbe dégageait du grisou. On y employait exclusivement des lampes de sûreté.
Circonstances de l'accident. Doua la matinée du 28 février, trois mineurs travaillaient à l'avancement d'une galerie-maîtresse de direction dans la veine Poupon; un quatrième ouvrier travaillait à un percement de la veine Poupon sur la veine Loubat, à 80° en arrière de ses camarades; enfin un cinquième ouvrier était dans une galerie parallèle, ouverte dans la veine Poupon, au même niveau que ce percement et séparée de la galerie maîtresse par un massif de 12.. Vers sept heures du matin, une explosion se fit entendre à la suite de laquelle la lampe du quatrième ouvrier s'éteignit. Pensant qu'un accident-venait dose produire, il se rendit dans la galerie-maîtresse avec rail camarade, stout la lampe était restée allumée et tous deux se dirigèrent en toute Mite vers le chantier fin travaillaient les trois ouvriers. Ils rencontrèrent en chemin un autre camarade jeté sur le sol et contusionné ; ce malheureux venait d'entrer dans la mine et avait été renversé par le courant d'air causé rai' l'explosion. Âpres avoir remis la victime qui respirait encore entre les mains d'ouvriers venus du dehors, ils continuèrent leur marche , mais l'air "Vicié les arrêta et l'un d'eux étant tombé à moitié asphyxié, ils se virent obligés de rebrousser chemin. Un ventilateur fut établi et ce n'est que vers onze heures du soir qu'on put arriver àl'endroit où gisaient tes trois cadavres, à 35is en arrière du chantier. Les trois corps étaient placés l'un à cillé de l'autre, couchés sur la face et n'avaient que des brûlures superncienes. Tout indiquait que ces malheureux Ciaient retirés pour se garer d'un coup de mine; voyant venir la Ilaiume sur eux , ils s'étaient jetés à lute, niais l'air étant devenu irrespirable, ils avaient été asphyxiés sur place.
Remarques particulières. aurait porté le feu au dehors
Tome X, 188G.
Cet accident a été attribué au tirage d'un coup de mine. La fusée en mémo temps qu'un dégagement considérable de gaz envahissait la galerie.
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