Annales des Mines (1886, série 8, volume 10)
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CCIDENTS DE GRISOU.
44
STATISTIQUE DES
A.
MINES DE HOUILLE
8.
Département de Maine-et-Loire.
o.
BASSIN DE LA BASSE-LOIRE
1.
3.
'f4
DATE
LIEU
de
de
l'acci-
l'accident.
dent.
NOMBRE d'ouvriers
Concession de
Er.= 0
OBSERVATIONS.
Causes directes
- ",'
de Pintlarntatillon
do
Tués.
Blessés.
3
SI-Georges Chnitelnison (suite).
CAUSES DE L'ACCIDENT
tm
F-4 ,7.
l'accumulation du gaz.
a 6
du gaz.
8
Causes
indirectes,
il
ta
Tonnes. 700
1865
26 Août.
Puits
30
Saint-
Circonstances de l'accident.
2929
1867
Un ouvrier a été brûlé par une inflammation de grisou qui s'était
produite dans une couche où Lm n'avait pas encore constaté sa présence.
Brûlé.
Lampe
à feu nu.
Jacques.
701
45
GROUPE DE L'OUEST.
Circonstances de l'accident
Id.
30
20 Dé-
2760
?
Un ouvrier a été brillé à la suite d'une inflammation de grisou
attribuée à une imprudence.
Brûlé.
cembre.
DÉPARTEMENT DE 1.
Concession
LA LOIRE-INFÉRIEURE. de Montrelais. 18
Août ISM).
(Instituée par décret du
702
1857
Puits
17 Dé-
Préj eau.
cembre.
2
Brûlés
a
218
20331
Interruption accidentelle de la ventilation par suite de Penvahiseirient d'une cheminée d'aéra-
ge par les eaux,
Lampe
à feu nu
Imprudence
probable de Fe des victimes lei s'était arrêtée l'entrée.d'unec* minée 'grisouteh se, pour rallumer sa lampe éteinte.
Circonstances de l'accident. A la suite d'une interruption dans les travaux d'épuisement, le niveau et une cheminée d'aérage reliant ce niveau à celui de 1950 avaient été envahis par les eaux. Le courant d'air s'étant ainsi trouvé intercepté, le grisou s'était accumulé dans la cheminée et l'entrée de de 225m
cette galerie avait été barrée au moyen de planches. Un boiseur et un manoeuvre avaient été chargés de placer des bois dans le niveau do 195m et de visiter les descenderies du puits Préjeau.
Après une explosion de grisou, les cadavres de ces deux ouvriers furent retrouvés à l'entrée de la cheminée, dont les boisages avaient été projetés dans le niveau. Tous deux étaient brûlés et le boiseur, en outre, fortement contusionné.
Remarques particulières.
En temps normal, le courant d'air était très vif dans les niveaux de
193 et 221.; on pouvait sans danger circuler avec des lampes à feu nu. 11 est probable que les lampes de ces ouvriers s'étant éteintes dans le courant d'air très vif du niveau
de 135', le boiseur s'était arrêté à l'entrée Cela cheminée afin de les rallumer et avait ainsi déterminé l'explosion du mélange grisouteux qui s'y trouvait accumulé.