Annales des Mines (1886, série 8, volume 10)
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STATISTIQUE DES
A.
MINES DE HOUILLE 1.
BASSIN DE RONCHAMP
1. DATE de
LIEU de
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ACCIDENTS DE GRISOU.
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GROUPE DES VOSGES MÉRIDIONALES. Département de la Haute-Saône.
de Ronchamp (suite).
CAUSES DE L'ACCIDENT
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d'ouvriers
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Le chantier où l'explosion a pris naissance était aéré par un courant d'air plongeant et avait son entrée obstruée par un amas de houille.
Remarques particulières.
L'obstruction partielle du chantier aura permis au grisou de s'y
accumuler pendant le sommeil de l'ouvrier qui y travaillait. Le grisou aura brûlé dans l'intérieur de la lampe et en aura rougi le tamis.
On y a retrouvé la lampe qui avait provoqué l'accident, accrochée à 0.80 au-dessus du sol; la partie supérieure du treillis était recouverte de particules de coke. Le mineur, étendu au-dessous, avait l'attitude d'un homme endormi. Les maîtres-mineurs ont affirmé que cet ouvrier avait l'habitude de dormir dans son chantier.
Une nouvelle injonction a été adressée aux exploitants relativement au projet général d'aérage qu'ils avaient à présenter
718
Puits 11 Mars. SaintCharles. 1857
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Asphr aies
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Flamme d'un coup de mine.
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Circonstances de l'accident..
Deux ouvriers ont été asphyxiés à la suite d'une intliunination de
grisou pouvuquée par le tirage d'un coup do mine.
Mesures prises à la suite de l'accident.
Une information a été dirigée contre l'ingénieur de
la mine qui avait eu l'imprudence d'autoriser l'emploi de la poudre dans des conditions :dangereuses.
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1859
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Travaux
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de
l'Ouest.
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suite de l'ouverturc intempestive
d'une porte traérage.
Indications générales.
L'air entrait panne compartiment du puits et se partageait entre les
travaux de l'Est et ceux de l'Ouest au moyen d'une porte à guichet. Après avoir circulé dans les
chantiers, les deux courants arrivaient par deux galeries de direction, dans le second compartiment, sur lequel étaient installés deux ventilateurs aspirants, du système Duvergier.
Dans les travaux de l'Est , l'aerage était défectueux ; le courant était divisé en trois branches, qui devaient descendre de 30 à 40m avant d'entrer dans le compartiment du retour d'air. Pendant les fortes chaleurs, on était obligé d'abandonner les chantiers supérieurs à partir de midi, Dans les travaux de l'Ouest, l'aérage était meilleur ; le courant ne descendait que do 4.80. Le puits Saint-Joseph. était le centre d'un groupe important de travaux s'étendant, de l'Est à l'Ouest, suivant la direction de la couche ; ces travaux n'étaient encore attachés à aucun ouvrage de la mine. Une cloison en bois séparait le puits en deux compartiments ; l'un servait à la traction et à l'entrée de l'air ; l'autre, à la sortie.
Circonstances de l'accident.
Une explosion de grisou se produisit dans les travaux de l'Ouest,
dans lesquels se trouvaient trente-deux ouvriers. Elle se manifesta au jour par un bruit sourd et par des tourbillons de poussières entraînées parte courant de gaz. La cloison futrompue sur une hauteur de 18.. On put faire sortir les ouvriers de l'Est, au nombre de quatre-vingt-dix-neuf, et trois des ouvriers de l'Ouest qui se trouvaient prés du Puits. Une seconde explosion eut lieu une heure après la première. Elle renversa et roula vers le puits les Premiers sauveteurs descendus dans les travaux. Cette seconde explosion ayant fait craindre un incendie,