Annales des Mines (1886, série 8, volume 10)
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DANS LE BASSIN HOUILLER DE LA RUHR.
MÉMOIRE SUR' L'AÉRAGE DES MINES
Bruchstrasse, pour éviter la formation de cloches à grisou, on commence par traverser le pilier par un trou de sonde de 100 à 150 millimètres de diamètre, qu'on élargit ensuite ;, dans quelques autres mines, Shamrock, Zollern, etc., on se contente, comme remontées d'aérage, de trous de sonde de 30 à 40 centimètres de diamètre. Dans quelques exploitations, comme Dorstfeld, qui fournissent un remblai abondant et suffisamment argileux pour faire rapidement une bonne prise, on modifie un peu la méthode des galeries jumelles, de manière à diminuer notablement les frais. Au lieu de creuser deux galeries parallèles, laissant entre elles un pilier vierge, on abat la houille sur toute la largeur correspondant aux deux galeries et au pilier, et on construit en arrière, au milieu de l'espace déhouillé, un massif de remblai qui
laisse d'un côté la galerie de roulage, de l'autre une galerie plus étroite destinée au retour ou à l'amenée de l'air et qui porte spécialement le nom de. Wetterrasehe (voir Pl. I, fig. 12 et 13). Le prix de revient de la houille extraite d'un pareil travail n'est supérieur à celui de la houille provenant des dépilages que d'une quantité correspondant à la construction du massif de remblai, et variant de OMO à O,25, soit en moyenne O,175. Ce prix est très notablement inférieur à celui de la honille pro-
venant des traçages ou du percement de galeries ju-
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melles proprement dites. Outre cet avantage, le système des Wetterriischen a encore sur l'autre celui d'amener constamment le courant d'air à lécher le front de taille, et de donner par conséquent une meilleure ventilation de ce point dangereux. Mais il n'est applicable que dans les mines qui produisent un remblai de qualité convenable ; car, 's'il n'en était pas ainsi, les pertes d'air
galandages se rattache celle des cloisons d'aérage dans les puits qui sont des organes complètement analogues et jouant sensiblement le même rôle. Elles sont généralement construites en planches clouées sur une charpente en bois, assemblées entre elles à rainure et languette, et dont les joints sont faits soit au goudron, soit au ciment. Elles donnent lieu à des pertes importantes en général, jusqu'à 67 p. .100 à la mine Carolus-Magnus ; mais, par un entretien très soigné, on peut abaisser beaucoup ce chiffre, jusqu'à le rendre tout à fait comparable aux pertes qui se produisent, même avec le système du double puits ; c'est ainsi que la perte par la cloison n'est que de 9,3 p. 100 à la mine Minister-Stein, 7,3 p. 100 à la mine Hugo, 5,4 p. 100 à la mine FürstHardenberg. La Commission prussienne du grisou donne, comme moyenne de vingt-huit observations faites par elle, le chiffre de 31,36 p. 100.
Les documents me font défaut pour rapporter ces pertes à la surface totale des cloisons ; je n'ai pu faire ce calcul que pour la mine Vollmond : le compartiment de retour d'air a une section rectangulaire de 1111,91 sur Illi,36 (voir Pl. I, fig. 4) et' est en contact par trois faces avec les compartiments d'entrée d'air. Le niveau de retour d'air se trouve à 115 mètres ; la surface totale de la cloi532 mètres son est donc de 115 (1,91 + 2 1,36) carrés. La cloison est en planches à joints cimentés, et laisse perdre 40 p. 100 de l'air qui entre. En divisant ce
chiffre par 532, on trouve comme perte relative par mètre carré 0,000755, nombre tout à fait comparable à ceux trouvés pour les galandages dans les galeries (voir p. 177).
à
travers ce massif de remblai seraient considérables. Cloisons d'aérage dans les puits.
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A la question des
Le traitement des vieux travaux au point de vue de l'aérage varie beaucoup d'une mine à Vieux travaux.
l'autre suivant les circonstances et les idées person-