Annales des Mines (1886, série 8, volume 10)
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MÉMOIRE SUR L'AÉRAGE DES MINES
DANS LE BASSIN HOUILLER DE LA RUHR.
nelles des directeurs. La mine Neu Iserlohn y fait circuler constamment un petit courant d'air ; General Blumenthal les sépare du reste des travaux par une portière en toile, derrière laquelle il est facile de constater d'importantes accumulations de grisou ; la mine Consoli-
436m Profondeur de l'étage inférieur d'exploitation. 247, Profondeur de l'étage de retour d'air Hauteur de la cheminée des chaudières Section de l'orifice supérieur. 12 Nombre de chaudières 4m2,70 Section du compartiment d'aérage du puits.. 4m2,00 Section du canal d'amenée à la cheminée. . . 1 e70-3 Volume d'air tiré par ce canal (Par minute).
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dation les sépare par une digue en maçonnerie du côté de l'entrée de l'air ; enfin la mine Cülner Bergwerk et la plupart des autres les murent complètement de tous côtés. Ce système et celui de Neu Iserlohn semblent être préférables. Celui de Côlner-Bergwerk est tout particulièrement recommandé par la Commission du grisou (Rapport, p. 178).
QUATRIÈME PARTIE.
Production) tin courant.
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Sur ces 1.470 mètres cubes, par suite des pertes d'air à travers la cloison du puits, 1.3'20 seulement circulaient dans les travaux. Un autre système d'aérage sans machine, encore assez
répandu, est celui des foyers d'aérage, que j'ai vu employer à la mine Pluto. Cette mine possède deux puits, dont l'un pour l'entrée de l'air et l'autre, de 4'1'5,90 de section, uniquement affecté à la sortie du courant. Le foyer, qui y est installé, a 5 mètres carrés de section, brûle 4T,5 de charbon par jour, et fournit un courant de 980 mètres cubes par minute. Un autre foyer, cité par la
Il y a une dizaine d'années,
Commission du grisou, existe à la mine Shamrock ; celle-
l'utilisation du tirage de la cheminée des chaudières
ci a un puits unique, dont le compartiment d'aérage a
Aérage sans machine.
comme force motrice de l'aérage était, d'après le témoignage de MM. Loriol et Chansselle (*), un usage très répandu dans le bassin de la Ruhr. Ce système a presque disparu aujourd'hui, et je ne l'ai rencontré dans aucune des mines que j'ai visitées. La Commission du grisou en cite un certain nombre qui l'emploient encore pour la
totalité de leurs champs d'exploitation, d'autres pour une partie seulement de ce champ. Comme exemple des résultats obtenus par ce moyen, je reproduis les chiffres suivants (') relatifs à la mine Prosper II: (*) Bulletin de la Société de l'industrie minérale, 2° série, t. IV, année 1875, p. 550. (**) Rapport de la Commission prussienne du grisou, p. 116.
une section de 5'1-'5,50. La surface de grille du foyer est de
6 mètres carrés ; on y brûle 3T,5 de houille par jour, et on obtient ainsi un courant de 1.740 mètres cubes par minute. Cette différence de rendement tient sans doute à ce que la mine Sharnrock a un orifice équivalent bien supérieur à celui de la mine Pinto. Dans quelques exploitations peu nombreuses, on emploie
simultanément les deux moyens précédents pour déterminer l'aérage. Quelques-unes produisent le tirage dans le puits ou le compartiment d'aérage, au moyen de conduites de vapeur. Un petit nombre enfin se contentent de l'aérage naturel. Je n'insiste pas sur ces divers moyens, vu le peu d'importance des mines qui y ont recours, et j'ai hâte d'aborder la question des ventilateurs.