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ÉTUDE SUR LE BASSIN HOUILLER

ches houillères disparaissant sous le terrain crétacé, un peu au delà de Hronow, à Straussenei. Sur le bord septentrional du bassin, la largeur des affleurements diminue très rapidement à partir de Gottesberg : déjà à Charlottenbrunn elle n'est que de 1.500 mètres, et garde b, peu près cette valeur jusqu'à l'entrée du golfe de Glatz; là les affleurements houillers s'épanouissent complètement, la formation permienne ayant à peine pénétré dans ce golfe, comblé par les dépôts de la période houillère. D'après cela la formation houillère occupe sur la carte géologique une sorte de croissant dont la convexité est tournée vers Kupferberg et Freyburg et dont les deux pointes, situées vers Waldenburg d'une part et Schatzlar de l'autre, sont prolongées par deux bandes étroites dirigées vers le sud-est. Mais, par suite de la constitution de détail du bassin houiller, que j'étudierai plus loin. c'est vers les deux pointes du croissant, celle de Waldenburg surtout, que sont concentrées les plus grandes richesses, tandis que toute la partie large du croissant. entre Liebau et Kunzendorf d'une part, Rothenbach l'ouest de Gottesberg et Salzbrunn d'autre part, n'est composée que de couches à peu près stériles qui ne donnent lieu à aucune exploitation. Ces couches constituent le premier des cinq étages en lesquels M. Schütze, d'après Gôppert, divise la formation houillère de la Basse-Silésie. Ce premier étage, ou culpa, se distingue nettement des suivants par ce fait que les couches de houille, qu'il contient en assez grand nombre, sont toutes très peu puissantes. C'est une houille maigre anthraciteuse qui se présente en bancs de 0'11,13 0n',25 de puissance, et qui n'est, par conséquent, pas exploitable. La flore de cet étage est aussi assez distincte; elle se compose surtout de fougères de petite taille, qu'on conçoit n'avoir pas pu donner naissance à des couches de houille bien puissantes.

DE WALDENBURO (BASSE-SILÉSIE).

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C'est dans les quatre étages supérieurs, dans le troisième surtout, que se trouve le grand développement des couches de houille exploitées dans le bassin. Tous ces étages sont en complète concordance de stratification,

et ne se distinguent entre eux que par leur flore ; sauf les dérangements locaux dus aux nombreuses éruptions porphyriques de cette période, le pendage de ces couches est toujours, dans l'ensemble, vers l'intérieur de la cuvette.

Sur Terrains postérieurs à la formation houillère. le dernier étage houiller, qui n'apparaît que sur le bord sud-ouest du bassin, repose, en concordance parfaite, le terrain permien, qui épouse complètement la forme en cuvette des couches sous-jacentes, mais déborde vers l'ouest pour s'étendre au pied de Riesengebirge. Ce terrain est formé de deux étages remarquables par l'identité de leur composition et l'égalité à peu près complète de leur puissance. Tous deux sont formés à la base d'un conglomérat porphyrique que surmonte une puissante

assise de grès rouge, interrompue par quelques niveaux minces et discontinus de calcaire. Les deux étages permiens sont séparés par une nappe interstratifiée de roches éruptives, qui n'affleure que sur les bords

oriental et septentrional de la cuvette , et y forme la chaîne de hauteurs dont font partie le Dürreberg et le Spitzberg. ',.Cette nappe éruptive, qui a dû se répandre sous-marinement après le dépôt du premier étage permien, est elle-même double ; elle se compose, à la base, d'une aphanite noirâtre ou violacée, très compacte et

très dure, contenant de très rares et très petits cristaux d'orthose ; et, à la partie supérieure, de porphyres

feldspathiques, dans lesquels ne s'isole aucun cristal de quartz, mais seulement des cristaux d'orthose. Ce sont

des fragments de ce porphyre qu'on retrouve dans les