Annales des Mines (1886, série 8, volume 10)
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de 6 à 8; à la surface, le mécanicien fait varier d'une
d'exploitation se prêtent particulièrement à ce mode d'éclairage ; on l'emploie également dans plusieurs exploitations analogues de Transylvanie, à Maros Ujvar par
façon correspondante le travail de la locomobile.
exemple.
coûté 24.000 francs environ.
Les machines électriques proviennent de la maison Siemens et Halske, de Berlin ; une première machine génératrice à courants continus (modèle D2), fait 1.200 tours à la minute ; le courant produit sert de courant
Le sel menu destiné à être vendu Mouture du sel. est, en général, mis directement en sacs, mais à Slanic
inducteur pour une machine à courants alternatifs (modèle W2) faisant 620 tours à la minute. Ces deux machines sont mises en mouvement par une locomobile de la force de 10 chevaux ; sur ce nombre, 8 seulement sont consommés par les machines électriques ; le surplus est utilisé pour mettre en mouvement une scie circulaire qui débite le bois destiné aux chaudières. Mais cet emploi de la locomobile pour le sciage du bois,
qui est un travail essentiellement intermittent, a un 4(1
ÉTUDE SUR LES SALINES DE ROUMANIE.
ÉTUDE SUR LES SALINES DE ROUMANIE.
grave inconvénient ; car il en résulte que l'effort exercé par elle sur les machines électriques est variable ; par suite la lumière des lampes manque de fixité, et est souvent intermittente. Douze lampes à arc voltaïque, ayant chacune un pouvoir éclairant de 350 bougies, suffisent à éclairer
toute la mine
Les supports , munis de commutateurs qui permettent d'isoler chaque lampe du circuit, sont des colonnes en fonte de 5 mètres, mobiles autour d'un axe horizontal pour qu'on puisse abaisser les lampes et changer les charbons. Ceux-ci ont 0m,01 de diamètre, et O",20 de long ; chaque lampe en consomme une paire, soit une longueur totale de O'n,40, en 4 heures environ; ils reviennent à 1`,48 le mètre courant. Enfin les
lampes sont munies d'un réflecteur, et d'un régulateur Siemens et Halske. Le nombre des lampes allumées, qui dépend de l'em-
placement des chantiers où on travaille, est en général
L'installation complète de la lumière électrique a
le menu provenant de l'abatage à la main est moulu avant d'être porté aux magasins, Le moulin, installé dans un bâtiment en contre-bas de la recette, est relié avec elle par un plan incliné ; les wagonnets arrivent à l'étage supérieur ; on vide le contenu
des sacs dans un concasseur rotatif, où les gros morceaux subissent un premier broyage.
Le sel tombe ensuite, à l'étage intermédiaire, dans le moulin proprement dit, qui comprend deux- paires de meules ; celles-ci ont un diamètre de 1 m,26 ; on règle leur écartement selon la nature du sel à obtenir ; le sel le plus pur, vendu comme sel de table, doit être moulu avec la plus grande finesse; puis vient le sel de cuisine, et enfin celui destiné aux salaisons, qui sont de moins en moins fins
À l'étage inférieur, le sel moulu tombe dans des sacs, qui doivent contenir exactement 50 kilogrammes ; après pesée, ils sont fermés, plombés, et envoyés au magasin. Le concasseur et les meules sont mis en mouvement par une machine Corliss de 20 chevaux. Ce moulin à vapeur, qui fonctionne depuis le mois de juillet 1881 et qui a été construit à Magdebourg, a coûté 90.000 francs environ. Les deux paires de meules peu-
vent moudre par jour 40 tonnes de sel de table fin, ou 100 tonnes de sel pour salaisons ; les frais de mouture, non compris l'amortissement ni l'entretien, s'élèvent à Or,90 en moyenne par tonne de sel.