Annales des Mines (1886, série 8, volume 10)
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GRANDE-BRETAGNE.
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CAEN.
LABORATOIRES DÉPARTEMENTAUX.
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fraction de cette nature, passible d'une amende de dix livres (250 francs) au plus, et, dans le cas où on manquerait de se conformer à une réquisition à l'effet de produire un renseignement
ou de fournir un document, l'amende sera de dix livres
BULLETIN DES TRAVAUX DE CHIMIE
(250 francs) au plus par jour de retard. Le secrétaire d'État fera publier le rapport de la Commission à l'époque et de la manière qu'il jugera convenables.
4.
Le présent act sera cité comme the coal mines act,
EXÉCUTÉS EN 1884 ET EN 1885
PAR LES INGÉNIEURS DES MINES
DANS LES LABORATOIRES DÉPARTEMENTAUX.
1886 (l'acte sur les mines de houille de 1886), et sera considéré comme faisant partie intégrante de l'ad principal; cet act principal et le présent act seront cités comme the coal mines acts,
I. - LABOliATOIRE DE CAEN.
18'72 et 1886.
Travaux de M. LECORNU, ingénieur des mines. (EXTRAIT.)
Le nombre des analyses s'est élevé à i27 en 1884 et à 17 en 1885; voici quelques-uns des résultats qu'elles ont fournis
A la demande d'un habitant de Caen, qui 1° Calcaires. voulait utiliser l'oolithe miliaire des environs de la ville pour la fabrication de la chaux, trois échantillons pris dans une même carrière ont été l'objet d'une analyse comparative. On a trouvé Silice
Oxyde de fer et alumine Chaux Magnésie
Perte au feu Total
1,05 48,82
Bas. 6,60 1,02 49,85
41,01
43,05
41,73
98,56
99,74
99,20
Haut.
Milieu.
7,05 1,00 49,50
6,8'2
Six échantillons du fullers-earth des environs de Caen ont été examinés, au point de vue spécial de leur teneur en fer, à la demande du baron de Liebhaber, ingénieur en chef honoraire des ponts et chaussées, résidant à Londres, comme correspondant de la ville de Paris. M. de Liebhaber pense, à la suite d'expériences faites par son fils, que le ton trop blanc de certaines pierres pourrait être corrigé en portant celles-ci (dans un bain de plomb) à la température de 300 degrés environ. La coloration est en rapport avec la dose de fer contenu, et M. de Liebhaber croit pouvoir affirmer que la pierre de Caen, jadis très recherchée à Londres, pourrait, grâce à cette coloration artificielle, pénétrer de nouveau sur cet immense marché.