Annales des Mines (1886, série 8, volume 10)
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INSTALLATION ET FONCTIONNEMENT
DES CHAUDIÈRES DE PREMIÈRE CATÉGORIE.
le plus grand nombre, 626 (79 p. 100), est situé dans les ateliers.
première virole. Le premier cuissard est également pro-
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Les rampants tangentiels sont ici les Rampants. plus nombreux (85 p. 100), et cette disposition, jointe la plus grande dimension du débouché dans les carneaux, contribue à expliquer l'immunité relative des chaudières horizontales chauffées par les flammes perdues.
Murs réfractaires de protection. Il est fait usage de murs réfractaires, qui protègent les tôles contre Par. rivée directe du courant de flammes souvent très chaudes, pour 364 chaudières (47 p. 100) ; dans 219 cas, par une disposition défectueuse, la maçonnerie touche direc-
tement les tôles. Dans 145 cas, le mur réfractaire n'est pas jointif; la distance aux tôles est variable dans de très grandes limites, de 30 millimètres à 1,600. .41
Chambres d'élargissement. Aucun récupérateur à briques croisées n'a été signalé ; les chambres d'élargissement proprement dites sont également rares (64, soit
8 p. 100); mais souvent, en débouchant dans les carneaux, le rampant s'élargit et constitue un espace où les flammes peuvent se brasser.
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tégé par un éperon en briques réfractaires. Capacité, 13 mètres cubes ; timbre, 6 kilogrammes. L'usine de Tamaris, à Alais (Gard), possède deux types
de chaudières horizontales à flammes perdues. Le premier consiste en chaudières cylindriques à un bouilleur, de 13 à 15 mètres cubes sur les fours à. réchauffer et de
9 à 10 mètres sur les fours à puddler. Timbre 3",5 à 4 kilogrammes. Chacune de ces chaudières surmonte un four. Le corps cylindrique de 1,40 de diamètre est suspendu par des ailettes dans la maçonnerie ; le bouilleur, d'un diamètre de lm,20, est séparé par une voûte en cloison du corps cylindrique, et repose sur des consoles en fonte. Le carneau l'entoure totalement ; le rampant vertical aboutit à une chambre de combustion située à l'arrière du bouilleur et les flammes viennent d'abord frapper la voûte séparatrice des deux carneaux ; elles lèchent ensuite le bouilleur d'arrière en avant, et le corps cylindrique d'avant en arrière.
Un second type est tubulaire ; le rampant vertical amène les flammes dans une chambre extérieure en tôle, dont le coup de feu est armature, mais non protégé.
A Fraisans (Jura), une disposition très rationnelle a
On ne compte que 16 chau, soit isolément , soit par
été adoptée sur 28 chaudières horizontales à un bouilleur, d'une capacité de 14mc,600 (timbre 6 kilogrammes), qui sont situées dans le prolongement d'un four à réchauffer. Le rampant descend jusqu'au trou d'écoulement des lai-
groupe de deux, d'un clapet de retenue automatique, disposé sur la prise de vapeur. Quelques dispositions particulières méritent une men-
occupe toute la hauteur du carneau. Le courant de
Clapets de retenue.
dières qui soient munies
tion. A Commentry (Allier), les chaudières à un seul bouilleur comprennent un carneau unique autour du bouilleur et sous la chaudière. Le rampant est tangentiel
à la chaudière et le coup de feu est garanti par une courte voûte en maçonnerie réfractaire qui touche la
tiers, puis remonte vers le bouilleur dont le fond avant est préservé par un éperon en briques réfractaires qui flammes est ainsi divisé en deux parties qui lèchent tout le bouilleur, puis remontent à l'arrière sous la chaudière.
L'éperon protecteur est accolé à un bouclier en fonte que des pattes rattachent au fond avant du bouilleur et qui maintient une distance libre de 50 millimètres.