Annales des Mines (1887, série 8, volume 11)
Page : Image 20
Révision de 23 févr. 2015 13:41:53, edited by Anonymes
40
CHEMINS DE FER ÉLECTRIQUES DANS LES MINES.
garanties d'exactitude sérieuses, viennent montrer ce qu'on peut en réalité en attendre. Il y a là, dans tous les. cas, une ressource précieuse qui pourra être parfois d'un
grand secours, et le mineur peut compter dorénavant sur « un auxiliaire souple et bienfaisant » de plus. C'est. à ce point de vue qu'il nous a paru intéressant de décrire et d'étudier les installations allemandes.
EN ALLEMAGNE.
41
oblique et le faisant commander directement par l'arbre fau moyen d'un système de roues d'angle. Le fonctionnement de la locomotive exige que l'on puisse réaliser : 1° la mise en marche ; 2° l'arrêt ; 3° le changement de marche. Mise en marche. La mise en marche est obtenue au moyen d'un simple commutateur qui est ici le cylindre en cuivre i mis en mouvement par le levier extérieur k.
Ce cylindre communique d'une manière permanente avec
l'un des balais de la machine, l'autre balai étant luimême en communication permanente avec l'un des conduc-
ANNEXE La fig. 9 de la Pl. 1 donne la coupe en long par l'axe de la locomotive. Le moteur est une machine dynamoélectrique fonctionnant comme machine secondaire ou réceptrice, et entièrement semblable à la génératrice. Son armature est dirigée suivant l'axe de la locomotive
on voit son axe en f, les fils qu'elle porte en n et le collecteur en h. Le courant est amené des rails R aux balais appliqués sur ce collecteur par l'intermédiaire des fils oio2; la rotation se produit en sens inverse de celle qui engendrerait le courant dans la machine considérée comme génératrice. Le mouvement se transmet aux roues a a du bâti par un système de roues dentées montées sur les essieux, commandées par un pignon porté par l'arbre a qui est lui-même actionné, par l'intermédiaire des roues
teurs o et le second conducteur Y), aboutissant à un ressort isolé ; il suffit de tourner le cylindre de manière que le ressort vienne appuyer sur sa surface pour que le
circuit soit fermé, et de tourner en sens inverse pour amener le ressort sur une solution de continuité du cy-
lindre et ouvrir le circuit. Toutefois comme il serait dangereux, en raison des chocs qui se produisent dans les
engrenages et des extra-courants de rupture qui pourraient brûler les machines, de fermer et d'ouvrir instantanément le circuit, on a été obligé de réaliser ces deux opérations d'une manière progressive. Dans ce but, le conducteur o,, au lieu d'arriver directement au ressort de commutation, traverse une série de résistances disposées sur la locomotive elle-même et que nous représentons schématiquement sur la fig. 10 de la Pl. 1. Aux points cc4 y, e, sont insérés des conducteurs -
allant à des ressorts p,, p p... p6 isolés et disposés les uns au-dessous des autres sur un support parallèle aux
d'angle b et c, de l'arbre d, et des roues e et r, par la
génératrices du cylindre i. On voit facilement qu'on peut
roue s que porte le prolongement de l'arbre f. A ce système
disposer des résistances rr,,rr4,r, qui séparent deux
un peu compliqué, employé au début à Zaukeroda , on en a substitué un autre plus simple qui supprime la roue intermédiaire r en relevant l'arbre d dans une position
à deux les points d'insertion des conducteurs p1,... p6 pour que le courant obtenu dans le circuit fermé sur le ressort p6
soit aussi faible qu'il sera nécessaire et que la gradation