Annales des Mines (1887, série 8, volume 11)
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EN ALLEMAGNE.
CHEMINS DE FER ÉLECTRIQUES DANS LES MINES
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soit aussi lente qu'on voudra dans le passage du courant fermé sur p6 au courant normal fermé sur (D,. Ces fermetures successives du circuit sur les ressorts superposés pl, ont conduit à donner au cylindre i, au lieu P6' d'une simple solution de continuité suivant une génératrice, une disposition en échelons, comme on le voit dans la fig. 11 où les échelons sont marqués d'indices correspondants à ceux des ressorts.
frein en la fermant sur elle-même ou sur une faible résistance tout en l'isolant de la génératrice. Les résistances r1, 2'2, rs, qu'il est nécessaire de pouvoir intercaler dans le circuit pour sa fermeture ou son ouverture étaient constituées, à Zaukeroda , par des baguettes de charbon couchées parallèlement dans deux caisses placées à la partie supérieure de la locomotive (ces caisses ne sont pas représentées sur la figure) et
Arrêt de la machine. L'arrêt de la machine s'obtient par sa mise hors circuit, pour laquelle on observe,
remplies d'eau pour prévenir l'échauffement des charbons. Cette eau était renouvelée suivant les besoins. A Beuthen et Neu-Stassfurt, on avait remplacé ce dispositif peu com-
au moyen du dispositif même que nous venons de décrire,
la même progression que pour la mise en marche. Il vaut mieux toutefois, en raison des inconvénients qui pourraient résulter soit de l'extra-courant de rupture,
mode par des bandes, larges de 2 centimètres environ, de toile de laiton très fine tendues sur des cadres en bois et baignant dans l'air. Le tout était placé également sur
le haut de la machine et protégé par une enveloppe
soit principalement de l'emportement de la machine
grillée permettant la circulation de l'air pour rafraîchir
génératrice pour qui toute résistance serait supprimée, ne pas mettre la machine complètement hors circuit, mais fermer le circuit sur le ressort p en calculant la somme des résistances de manière que le courant ne conserve
ces résistances.
Changement de marche. Pour une position donnée des balais, le changement de marche exige le changement
plus qu'une intensité insuffisante pour mettre la loco-
de sens du courant, c'est-à-dire l'échange des con-
motive en mouvement.
nexions. Dans la locomotive Siemens on conserve les mêmes connexions en changeant la position des balais, ou plutôt en les remplaçant par une seconde paire de balais placée sur un diamètre de commutation symé-
On a placé, en outre, sur les roues de la locomotive, un système de freins que l'on voit en 1 sur la figure et qui sont manoeuvrés par la manivelle extérieure m. Ces freins ont pour objet d'obtenir rapidement l'arrêt de la machine dans des cas spéciaux, de danger imminent ou d'inadvertance du conducteur. Ils ont toutefois le grave inconvénient de produire, par leur serrage brusque, la rupture des dents des engrenages de transmission ; cet inconvénient ne nous paraît pas devoir être moindre avec le système employé depuis lors à Beuthen de freins directement appliqués sur l'arbre de la machine. Le serrage serait sans doute moins brusque et le choc moindre si on se servait de la machine elle-même comme
trique du premier par rapport au plan médian de la machine. Cette opération est exécutée par le commutateur ou inverseur Hopkinson, manoeuvré par le cylindre au moyen d'une rainure hélicoïdale tracée sur sa surface, dans laquelle s'engage un bouton relié au commutateur. Il
suffit alors, pour obtenir la marche en avant ou en
arrière par l'inversion des balais, de tourner le cylindre i
dans un sens ou dans l'autre à partir d'une position moyenne correspondant au repos. La conséquence directe de cette disposition est' que le cylindre i, au lieu du profil