Annales des Mines (1887, série 8, volume 11)
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NOTE SUR DES EXPÉRIENCES
DE CONGÉLATION DES TERRAINS.
gelable. Ils permettent l'introduction de thermomètres dans la masse. Le tube central porte à sa partie supérieure une cuvette en fer-blanc C dans laquelle le liquide incongelable se déverse librement et d'où il s'écoule par un tuyau dans le congélateur de la machine à glace. Sur la paroi du tube central sont boulonnés trois petits montants verticaux qui soutiennent une pièce creuse en fer forgé à laquelle est suspendu le tube intérieur d'amenée du liquide. Sur cette pièce vient également s'assembler le tuyau de refoulement de la pompe de circulation. Enfin, au centre de la pièce creuse est engagé un tube de laiton analogue à ceux déjà cités, et dont le but est
entre le terrain, le tube de laiton, le liquide, la tige
de permettre la mesure de la température du liquide
libre.
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entrant. La machine à glace est actionnée pendant le jour par un des arbres de l'atelier, pendant la nuit par un moteur à gaz. La pompe de circulation est mise en mouvement par un moteur à gaz spécial.
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thermométrique. Nous avons admis que la température lue était la température au milieu du réservoir thermométrique.
Les lectures faites dans un même tube sont très
mais, en passant d'un tube à un autre, il y comparables,
a une incertitude. La plus grande réserve est nécessaire dans la comparaison des résultats obtenus dans des tubes différents.
Dans la description de l'appareil, le procédé pour mesurer les températures du liquide à l'entrée du tube intérieur a été indiqué ; la température du liquide sortant s'observait directement, le déversement ayant lieu à l'air -
Observations.
Nous signalons la circonstance sui-
vante qui est très intéressante et qui n'avait pas été prévue.
Au début des expériences, le terrain était recouvert d'une couche d'eau de 3 ou 4 centimètres ; par les bou-
Manière d'opérer. La tige de fer qui servait aux sondages était entaillée à son extrémité de manière à ramener quelque peu du sable qu'elle traversait ; un curseur glissant à frottement permettait de faire les mesures de longueur sans difficulté. Pour mesurer les températures on plongeait dans les tubes horizontaux des thermomètres à minima assemblés à une tige de cuivre mince. L'emploi des thermomètres
chons en bois, qui fermaient les orifices de sondage, l'eau
à minima était obligatoire, car en les retirant du fond du liquide.
mencé, et, au bout de quelques jours, la couche d'eau s'est reformée à la partie supérieure. Ce phénomène semble indiquer que la proportion d'eau absorbée par la masse de sable augmente par le fait de la congélation ;
Les indications fournies par le mode d'opérer adopté ne sont pas rigoureusement exactes, car les températures observées ne sont que le résultat d'échanges complexes
d'ailleurs, on conçoit facilement que le changement moléculaire produit par la solidification de l'eau modifie la distance des grains de sable.
des tubes on observait un réchauffement de plusieurs de-
grés dû au passage à travers les couches plus chaudes
suintait. La couche d'eau a peu à peu disparu, au fur et
à mesure de la formation de la glace, ainsi que les suintements.
Le terrain paraissait s'être asséché, et des crevasses se sont produites dans la partie non congelée de la masse de sable.. Pendant le réchauffement, les suintements ont recom-