Annales des Mines (1887, série 8, volume 11)
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NOTE SUR UN ACCIDENT
SURVENU AU PUITS DE FONTANES.
des dégradations pouvant résulter des effets destructeurs des ébranlements produits par le tirage Simultané à rélectricité de coups de mines fortement chargés. Cette installation téléphonique comprend deux piles l'une de trois éléments au jour au poste Breguet, et l'autre de six au fond au poste Boetcher. Nous devons à l'obligeance de M. Lange, ingénient' aux mines de Fontanes, la communication d'un diagramme permettant de se rendre compte de la marche des divers courants qui mettent en uvre ces signaux (Pl. V, fig. 1). Ainsi, si l'on presse le bouton indicateur du cadran de
cuit de la pile du bas, d'un côté, sur la sonnerie S1, et, de l'autre, par la ligne du fond au jour sur l'électro-aimant E du cadran de l'orifice ; la palette p est attirée et ferme le circuit de la pile du jour sur la sonnerie S. Supposons, maintenant, que du jour on veuille parler au moyen du téléphone aux ouvriers de l'avancement : le receveur du jour fait à celui du bas le signal : Téléphone. Le receveur du bas presse le bouton du téléphone et
la recette inférieure, le circuit de la pile établie à cette recette est fermé ; le courant passant par la ligne du
fond au jour pénètre dans l'électro E et attire la palette p. Le contact c de cette palette touche alors le bouton b, ce qui a pour résultat de fermer le circuit de la pile établie au jour, d'un côté sur la sonnerie S, et de l'autre,
par la ligne du jour au fond, sur l'électro-aimant E, du cadran du bas. La palette p, est donc attirée ; or, elle porte deux contacts C', et C" correspondant à deux boutons b', et b",. La mise en contact de c', et b' , ferme le circuit de la pile inférieure sur la sonnerie S,. Ainsi donc, les deux sonneries fonctionnent et c'est par l'indicateur du poste récepteur que le signal est renvoyé automatiquement au poste expéditeur. Si, maintenant, on presse le bouton de. la remise à la croix, le circuit de la pile du jour est fermé sur les électro-aimants E' et E', et l'attraction des palettes correspondantes produit le déclenchement qui ramène l'aiguille à la croix.
Pour envoyer un signal du jour au fond, on presse le bouton indicateur du cadran de l'orifice du puits. On ferme
ainsi le courant de la pile du jour par la ligne du jour au fond sur l'électro-aimant E, du cadran du bas. La palette
p1 est attirée et, par son double contact, ferme le cir-
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détermine ainsi un courant qui, partant de la pile inférieure, va au poste Bcetcher, fait sonner la sonnerie établie à ce poste, aussi bien que celle installée tout près de l'avancement. Les ouvriers de l'avancement se rendent alors au poste Boetcher et répondent en pressant le bouton b,; le circuit de la pile établie au poste Boatcher est ainsi fermé sur la deuxième sonnerie établie près du cadran de la recette du bas. Le receveur tourne alors le commutateur sur la ligne du téléphone et la conversation entre le jour et le fond peut s'engager. Les deux postes Breguet et Bcetcher sont munis chacun d'un conimutateur à bascule ; il suffit pour établir la communication téléphonique de décrocher les récepteurs. Pendant la conversation, l'aiguille reste sur Téléphone; le receveur du jour indique à celui du fond qu'elle est terminée et que les manoeuvres peuvent être reprises en remettant l'aiguille à la croix. Il en est de même quand les ouvriers de l'avancement
veulent correspondre au moyen ,du téléphone avec les ouvriers du jour ; ils pressent le bouton du poste Boetcher et ferment ainsi le circuit de la pile établie à ce poste,
dont le courant met en branle la deuxième sonnerie du cadran du fond. Le receveur transmet alors le signal Téle'phone au receveur du jour, puis tourne le commutateur. Le commutateur est toujours placé, toutes les fois qu'on ne manuvre pas, de manière à donner la communication téléphonique entre le jour_ et le fond il suffit