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Annales des Mines (1887, série 8, volume 11)

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NOUVELLE SOUPAPE DE SURET É BARÇON.

NOTE SUR L'OZOKÉRITE.

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Usine Minz et Ce à Lemberg.

Pour préparer la eére'sine on mélange d'abord rozokérite à 5 ou 6 p. 100 d'a-

cide sulfurique, puis à un poids égal de benzine. La dissolution est traitée par 25 p. 100 de noir animal dans des cylindres chauffés à la vapeur par des tuyaux. La solution décolorée est tirée, puis placée dans des alambics en cuivre afin d'extraire et de recouvrer la benzine, qui est immédiatement réemployée après séparation par l'eau. Comme résidu dans l'alambic, on a la cérésine à l'état

RAPPORT SUR LA

NOUVELLE SOUPAPE DE SURETÉ BARC2ON Par M. MICHEL LÉVY, ingénieur en chef des mines.

fondu.

La para / fine se prépare avec l'ozokérite qu'on ne peut employer à la fabrication de la cérésine, et de la même façon que celle-ci, à part quelques détails. Comme résidu de ces préparations, on a des huiles qui servent à faire

I. Description et fonctionnement Ea soupape.

Cette méthode de traitement est rationnelle ; les déchets sont très faibles, les consommations d'acide sulfurique et de benzine très faibles aussi. Le seul inconvénient à signaler est la consommation importante de noir

M. Barçon, ingénieur aux forges de Fraisans (Jura), a transmis, à la date du 28 mars 1885, la description et les dessins d'une nouvelle soupape de sûreté insurehargeable dite universelle, à M. le ministre des travaux publics, en lui demandant d'émettre un avis favorable à son appli-

animal.

cation.

de la vaseline.

M. l'ingénieur des mines Luuyt a étudié le fonctionnement du nouvel appareil et en rend compte dans un rapport du 8 juin 1885.

L'appareil, qui s'adapte sur le siège d'une soupape ordinaire de même dimension, comporte sommairement trois organes principaux un plateau reposant sur le siège de la soupape, une cloche coiffant extérieurement

la partie supérieure du plateau et sur laquelle s'appuie le levier à contrepoids ou à ressort, enfin une petite soupape tronc - conique traversant le centre du plateau et s'ouvrant de haut en bas (Pl. VII, fig. 1, 2). Il repose exactement sur son siège et 10 Plateau. se trouve muni à sa partie inférieure de quatre ailettes, comme à l'ordinaire. Sa partie supérieure porte un manchon central dans lequel glisse la tige verticale de la pe-