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EXPÉRIENCES SYNTHÉTIQUES SUR L'ABRASI)X

198 RALLUMAGE INTÉRIEUR DES LAMPES DE SURETÉ.

l'extérieur ne parait pas dangereuse. Il faut en outre observer que, dans la pratique, la partie non brûlée du porte-feu reste engagée entre le ressort et l'extrémité

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du tube, et sert ainsi, à compléter l'obturation entre l'intérieur et l'extérieur de la lampe. Il nous reste enfin à dire un mot d'un point délicat, qui ne rentre pas dans le domaine technique, mais qui néanmoins a son importance. Diverses grandes compagnies de mines, dans le Nord et le Pas-de-Calais, se sont montrées disposées à mettre à l'essai ce système ; mais

SUR Et'A__BRA_SION Par M. THOULET,

Professeur h la Faculté des sciences de Nancy.

les études ont été jusqu'à présent entravées par la

question de la fabrication des porte-feu, la Compagnie des allumettes chimiques possédant un monopole en France. Bien que ces porte-feu, en raison de leur faible longueur, ne puissent guère servir qu'à l'usage spécial auquel ils sont destinés et dès lors ne soient pas à proprement parler

des allumettes, l'intervention de la Compagnie nous semble indispensable. Or, jusqu'à présent, celle-ci a refusé toutes les propositions qui lui ont été faites. cette petite Il est permis d'espérer toutefois que difficulté pourra être levée, et que la Compagnie consentira par exemple à laisser fabriquer ou importer en France une certaine qantité de porte-feu, sur lesquels elle prélèverait les droits qu'elle jugerait convenables (*) En résumé, nous ne voulons pas juger dès à présent la valeur du système Catrice, qui ne pourra être connue qu'après une longue pratique ; mais nous estimons qu'il constitue au moins un essai très intéressant, susceptible d'attirer l'attention des exploitants sur la question si délicate du rallumage intérieur des lampes de sûreté. (*) Depuis, nous avons appris que la Compagnie des allumettes avait obtenu de M. le Ministre des Finances l'autorisation d'im porter, à titre d'essai, 100.000 porte-feu, destinés aux essais rallurneur Catrice. LI

Les poussières, les sables que le vent chasse et qui, en certaines régions du globe, viennent recouvrir le sol sous leur masse accumulée, constituent un agent géologique d'une grande importance. Le loess de la Chine qui s'étend sur le bassin de Hoang-Ho en une couche de plus de 500 mètres d'épaisseur est, d'après M. de Richthofen, une formation éolienne ; il en est de même de la nappe de sables très fins que le voyageur russe Préwalsky a vue dans le Ferghanah et dans certaines parties du Bokhara s'avancer en renversant tout sur son passage avec une vitesse dépassant 14 mètres par an; M. Virlet d'Aoust a signalé l'existence de semblables dépôts au Mexique ; en France, M. Alluard est d'avis que le temple de Mercure, retrouvé au sommet du Puy-de-Dôme, a été enseveli sous

des alluvions atmosphériques et il attribue la fertilité constante de la Limagne d'Auvergne au transport annuel de poussières par une sorte de colmatage naturel s'effectuant par l'intermédiaire de l'air. Le sable chassé violemment contre les roches exposées à son action les use ; chaque grain, transformé en projectile, heurte la pierre, homogène ou clastique, en écrase un fragment très petit, le pulvérise, et comme le phéno-