Annales des Mines (1887, série 8, volume 11)
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266 CONGRÈS INTERNATIONAL DES CHEMINS DE FER.
RAPPORT DES DÉLÉ'GUES FRANÇAIS.
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susceptible d'être périodiquement revisée et facilitant les opérations de décompte.
mins de fer secondaires en Belgique, où ils sont construits avec le concours financier de l'État et où l'État se ré-
Les règles à suivre pour. le partage des dépenses de premier établissement et d'exploitation des gares communes a fait l'objet de trois communications intéressantes remises au Congrès, l'une par M. Drouin, inspecteur général des chemins de fer de la Beira-Alta, l'autre par M. Grierson , directeur général du Great -Northern Railway, la dernière par la compagnie de l'Est français.
serve, en échange, d'intervenir dans la tarification, de
4e Section.
.X° question. « Rôle et avenir des voies secondaires (chemins de fer vicinaux) comme affluents de transport comparativement aux chemins d'intérêt général. Examen et discussion Des principes d'une entente pour faciliter et « A. étendre les rapports entre les lignes de natures diverses. « B.Des systèmes d'exploitation les plus économiques pour les lignes à faible trafic. » M. de Bruyn, président de la Société nationale des chemins de fer vicinaux, a exposé la question sous toutes
ses faces et indiqué les solutions qui lui semblent découler d'une étude attentive des faits. Il conclut à l'emploi de la voie étroite, au cumul des attributions chez tous les agents , enfin à l'emploi du tarif dit naturel comme le plus simple et le plus facile à appliquer par des agents peu intelligents. A l'appui de son rapport, M. de Bruyn a donné les lois
et cahier des charges qui régissent les chemins de fer vicinaux en Belgique et les statuts de la société qui a été constituée pour les construire. M. Level, directeur de la Société générale des chemins de fer économiques, a pris une grande part à la discus-
sion et a fait ressortir le caractère particulier des clic-
manière à empêcher ces lignes de troubler l'économie générale de son réseau. Il a combattu le système des petites lignes isolées et celui du tarif dit naturel. Après une longue discussion dans laquelle est activement intervenu M. Griolet, administrateur du chemin de
fer du Nord, qui présidait la 4e section, les résolutions suivantes ont été adoptées Io Les chemins de fer secondaires ou vicinaux doivent être con-
sidérés uniquement comme affluents de transport et établis de manière à ne pas dévier de leur but. 2° Alliées des chemins de fer d'intérêt général avoisinants, les entreprises de lignes secondaires doivent trouver auprès de ces administrations d'État ou de Sociétés privées un accueil bienveillant, un concours assuré et des facilités, notamment en ce qui concerne L'installation des gares communes, la réPartition des charges
et des dépenses de ces gares; L'échange des marchandises;
La constitution du capital de premier établissement aux conditions les plus économiques Le transport des matériaux nécessaires à la construction; La réparation du matériel roulant.
3° Étant donné qu'en principe, les chemins de fer vicinaux doivent être construits sur les routes déjà établies, chaque fois que les circonstances le permettent, le Congrès émet le voeu que les Etats, les provinces et les communes accordent à ces entreprises, pour l'usage des routes, l'établissement de la voie et des gares, ainsi qu'en ce qui concerne le service de l'exploitation, toutes les facilités compatibles avec la circulation sur les voies ordinaires. 4. Le Congrès recommande l'emploi de la voie étroite pour les
lignes d'intérêt secondaire, ce système amenant des économies dans la construction et l'exploitation qui ne peuvent être obtenues avec la voie normale. Il émet également le vu que certains :types de voie étroite (0,75 ou 1 mètre par exemple) soit unanimement adoptés, à