Annales des Mines (1887, série 8, volume 11)
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NOTE SUR LES PRINCIPALES EXPLOSIONS
au-dessus de la couche Trencherbone et les retours d'air
des couches supérieures y aboutissent au point où le puits recoupe la couche Doe, c'est-à-dire à environ 91 mètres plus haut. Le foyer marchait constamment et consommait environ 4 tonnes de charbon en 24 heures ; les chaudières en consommaient 3. La quantité totale d'air était d'environ 2.376 mètres
cubes par minute, dont 1.405 mètres cubes pour la couche Trencherbone et de ceux-ci 1.242 mètres cubes pour les travaux courants descendaient le plan incliné à machine et remontaient le long des fronts de taille ; 95 mètres cubes pour les chaudières, etc.; 68 mètres cubes pour les vieux travaux en amont. Les longueurs de parcours dans la couche Trencherbone étaient les suivantes Est entrée et retour.
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1, 2, 3, 4 Ouest entrée et retour.
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1 et 2
Treneherbone.
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3
1.828 mèt. 3.053 2.070
On voit sur le plan que l'air pour les travaux gagne les fronts de taille par les galeries de niveau et que le retour se fait à la partie supérieure.
A l'est, le retour du niveau 2 se mêle à l'air frais du niveau 1, puis au point I les trois .retours d'air de l'est sont réunis. A l'ouest, un même courant passe dans les niveaux 4 puis 3, se mêle ensuite à l'air frais du niveau 2 et du niveau 1, et tout le retour vient joindre celui de l'est en I, pour, de là, gagner le puits par le Mixing Run mm, où se fait un brassage, sauf avec le retour des vieux travaux de
l'amont qui se joint aux autres seulement tout près du puits. Il y a trois croisements d'air ou crossings, les deux premiers K et K, qui font passer le retour du 3e niveau
SURVENUES DANS LES HOUILLIMES ANGLAISES. 323
est au-dessus de l'entrée des 2° et ler niveaux, le 3°K, qui fait passer le retour de l'ouest au-dessus du plan incliné à machine par lequel se fait l'entrée générale de l'air. Les voies d'aérage à côté des fronts de taille étaient
établies avec 1m,80 de hauteur sur l'n,35 de largeur, mais la hauteur se réduisait à Oin,90 ou 1 mètre lorsque le toit venait à s'affaisser sur les murs en pierres sèches. Grisou.
Il résulte du rapport de M. l'inspecteur
Dickinson que le grisou était abondant dans le système des couches exploitées à Clifton Hall, que dans d'autres mines exploitant les mêmes couches, on avait eu des quantités de grisou considérables, nécessitant parfois des installations spéciales pour son évacuation, et que des explosions s'étaient produites presque dans toutes les mines exploitant la couche Trencherbone (ou six feet) Wigan. la mine de Clifton Hall, on pouvait entendre le chant du grisou aux fronts de taille nouvellement ouverts, mais
il était entraîné par la ventilation. Il ne se produisait quelque accumulation que dans le cas de dérangement de la ventilation ; mais dans ce cas, elle pouvait devenir suffisante pour obliger à renvoyer les ouvriers des chantiers voisins, comme cela avait eu lieu en 1884.
La mine était poussiéreuse, et on arrosait les parties sèches ; on consommait, à cet effet, environ 1.350 litres d'eau par jour. Notons encore qu'au delà des fronts de taille on laissait une ou deux voies ouvertes pour permettre au courant d'air de balayer le grisou qui pouvait sortir des dépilages, ceux-ci ayant, d'ailleurs, été bouchés plus loin. Éclairage. On se servait de lampes de sûreté seulement pour la reconnaissance des chantiers au commenTome XI. 1887.