Annales des Mines (1887, série 8, volume 12)
Page : Image 73
Révision de 29 janv. 2015 15:33:55, edited by Anonymes
DE QUELQUES CHEMINS DE FER AMÉRICAINS.
92
93
SERVICE DU MATÉRIEL ET DE LA TRACTION
s'ouvre du côté de la chambre R. Quant aux orifices E
l'ouvre trop largement pour serrer les freins et qu'on le ferme ensuite d'une manière trop brusque, l'interruption du courant d'air dans la conduite principale produit en tête du train une augmentation momentanée de pression qui tend à desserrer les freins des premiers véhicules seulement, et qui peut être ainsi la cause de secousses fâcheuses et même de ruptures d'attelage. Avec le nouveau robinet, rien n'est plus facile que d'éviter cet incon-
et D, ils communiquent avec l'atmosphère. La chambre régulatrice communique par le trou p avec
vénient.
frein.
Ce robinet est représenté en coupe verticale par la fig. 6 de la Pl. VII. Son corps se compose de deux parties X et Y faisant joint en ZZ' et réunies par quatre vis. La partie supérieure X est elle-même divisée en deux Description.
par la cloison horizontale a, percée de six trous A, B, B,
C, D et E; cette cloison est représentée en plan sur la 8 de la même planche. Sur sa face supérieure, parfaitement dressée, pivote le papillon 1 centré par le tourillon m et par la mortaise g, et conduit par la poignée de manoeuvre n. Ce papillon fig.
est percé d'un trou K et présente à sa face inférieure deux cavités M et N qu'on ne voit ni sur la fig. 6, sur la fig. 8, mais qui sont représentées en ponctué sur 9 et suivantes (voir Pl. VII). Au-dessus du. papillon 1 arrive, par le conduit T, l'air du réservoir de la machine. Au-dessous de la cloison a se trouvent, d'une part, la chambre régulatrice R à laquelle correspondent les oriles fig.
fices A, B et B, et, d'autre part, le canal L qui corres-
la tubulure q, et de celle-ci part un tuyau qui aboutit à un réservoir auxiliaire en tôle dont la capacité s'ajoute à celle de la chambre R. Pour assurer le bon fonctionnement du robinet, M. Westinghouse recommande de
donner à ce réservoir un volume sensiblement égal à celui des réservoirs auxiliaires des véhicules munis du La chambre régulatrice se continue dans la pièce Y par une partie cylindrique P dans laquelle se meut le piston r. Celui-ci est percé d'une série de. trous II qui donnent passage à l'air quand la soupape s est détachée de son siège, c'est-à-dire quand la pression est assez forte au-dessus du piston pour vaincre en même temps la pression qui règne au-dessous et la bande du ressort t.
La face inférieure du piston r est en communication permanente avec la conduite principale du train par la tubulure W.
Enfin, au-dessous du piston r et relié à sa tige comme le tiroir d'une triple valve l'est à la tige de son piston, se trouve le tiroir V qui sert à ouvrir et à fermer la communication de la conduite principale avec l'atmosphère. Dans la position représentée sur la fig. 6, le piston et le tiroir sont tous les deux au bas de leur course, et la communication est fermée. Quand le piston remonte en partant de cette position, il n'entraîne pas immédiatement le tiroir qui est retenu par le ressort g; mais l'extrémité inférieure de sa tige, en quittant le siège bd, met la conduite principale en communication avec l'atmo-
pond à l'orifice C et qui est en communication constante avec la conduite principale du train par la tubulure infé-
sphère par l'intermédiaire du trou latéral f et de l'ori-
rieure W du robinet. L'orifice A est complètement
Quand le piston continue sa course, la goupille h portée par le tiroir bute au fond de la rainure de la tige de
les orifices B, B, au contraire, sont fermés par und dégagé;
soupape à ressort que l'on voit en u sur la
fig.
7 et qui
fice S.