Annales des Mines (1887, série 8, volume 12)
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LES RÉGULATEURS DE VITESSE.
LES RÉGULATEURS DE VITESSE.
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ment et maintient la vitesse constante. Si la diminution de travail est accidentelle et ne doit pas durer plus d'un quart d'heure, par exemple, le mécanicien n'a pas besoin de s'en préoccuper, puisque le régulateur assure une vitesse constante quelles que soient les variations du travail résistant entre son maximum et zéro. Si la diminu-
parce qu'il y a avantage, au point de vue des transmissions, à ne pas employer des vitesses par trop différentes
tion du travail doit durer des heures entières ,
tion, mais c'est toujours assez délicat.
alors le
mécanicien doit agir à la main sur la distribution variable
pour diminuer l'admission, non pas dans l'intérêt de la régularisation, mais dans le but de marcher à haute pression à l'admission, pour faire une économie de combustible. Rien n'est si facile que de régler à la main la distribution variable ; on tourne le volant jusqu'à ce que le man(Ion du régulateur se trouve à peu près au milieu de sa
course totale. Ce système mixte de régulateur à valve avec distribution variable à la main, donne d'excellents résultats dans la pratique et se prête à tous les systèmes de distribution, tandis que le réglage direct par la distribution nécessite forcément un système de distribution très délicat, à cause de son principe même. Au point de vue de l'économie de combustible, nous pensons qu'il y a
bien peu de différence entre une machine Compound établie comme nous venons de le dire et une machine Corliss.
En supposant qu'on donne la préférence au type du genre Corliss dans certains cas, il reste cependant quatre cas où on est souvent obligé d'avoir recours aux régulateurs à valve ou à soupape ; ce sont les suivants : 1° Ateliers dans lesquels il n'est pas possible d'entre-
tenir avec beaucoup de soin la machine, à cause des poussières ou pour un motif quelconque. 2° Machines de faible puissance, locomobiles par . exemple. 3° Machines à très grande vitesse pour machines élec. triques ; ce genre de machines s'emploie de plus en plus
pour la machine à vapeur et va même jusqu'à monter la
la machine électrique. On
machine sur l'arbre de la machines à grande vitesse, il n'est dynamo. Dans ces pas impossible de faire agir le régulateur sur la distribu-
40 Enfin, il reste le cas des machines existantes d'un type ancien, solides, bien construites, mais mal réglées le plus souvent par un régulateur à valve. Ce dernier cas est fréquent ; il arrive souvent que des industriels achètent une machine neuve, parce que leur ancienne machine est mal réglée. Or, la plupart des ré
gulateurs à valve ou à soupape sont très mal établis ; presque toujours le régulateur est assez bon et la valve est défectueuse. Nous verrons plus loin que, avec la plupart des machines existantes, même de construction très ancienne, on peut obtenir, en modifiant la valve, une régularisation excellente et même plus parfaite qu'avec les machines nouvelles les mieux établies, et cela avec une dépense insignifiante. Cette remarque a une grande importance pour les industriels qui veulent établir chez eux l'éclairage électrique sans changer leur machine à vapeur.
De la valve et des soupapes équilibrées ordinaires; inDans le calcul du convénient inhérent à leur emploi.
volant et de l'écart relatif du régulateur, nous avons supposé que les variations du travail moteur causées par les déplacements de l'organe de réglage étaient proportionnels aux déplacements du manchon du régulateur. Dans les régulateurs à valve, les choses se passent tout autrement. Soit s la section laissée libre pour le passage de la vapeur par la valve; si on fait croître s depuis zéro (fermeture de la valve) jusqu'à son maximum (ouverture