Annales des Mines (1887, série 8, volume 12)
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tion relative soit notablement inférieure à l'écart relatif de vitesse du régulateur ; sans cela, la régularité serait tout à fait troublée; en -outre, il pourrait y avoir des oscillations et des sauts brusques du manchon tenantà ce que le frottement de l'organe est un peu plus grand au départ que quand il a été mis en mouvement. On obtient de bons résultats en faisant en sorte que
ne soit égal qu'à
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LES RÉGULATEURS DE VITESSE.
LES RÉGULATEURS DE VITESSE.
dn
de l'écart relatif de vitesse du régu-
lateur ; s'il est plus grand, la marche du régulateur peut en souffrir sensiblement. Dans les machines existantes, il
est bien rare que cette condition soit remplie, et c'est une des principales causes des insuccès. Bien plus, quelques mécaniciens ont la détestable habitude de serrer le 'presse-étoupe de leur valve pour augmenter sa résistance ; ils le font pour éviter les oscillations. Si le régulateur est sujet aux oscillations, il faut le corriger et fétablir, comme nous l'avons dit, mais sans jamais employer ce procédé vicieux. Nous n'avons pas parlé des frottements des articulations da régulateur lui-même; en effet, s'il a été bien construit et bien entretenu, ce frottement est négligeable en pratique ; on aura soin de faire les axes en acier et d'un diamètre aussi faible que possible.
monter une valve sans qu'il y ait un peu de jeu; nous allons chercher quelle est la limite que peut avoir la section totale des fuites autour de la valve, sans le moindre
itn
quen"'fla valve étant fermée, la section des fuites soit assez faible pour que la vitesse moyenne de la vapeur Il
pendant l'admission atteigne la vitesse de 800 mètres par seconde ; comme ce chiffre de 800 mètres est à
peu près la vitesse de la vapeur à six atmosphères s'écoulant dans l'atmosphère, il n'entrera dans le cylindre que de la vapeur l'amenée à la pression atmosphérique, par suite de son passage dans la fuite, et cette vapeur ne sera susceptible de faire aucun travail si la machine est sans condensation. Tin calcul bien simple montre que, en moyenne, cette
condition permet de donner à la section totale des fuites possibles, une valeur de 3 millimètres carrés par cheval de force motrice de la machine. Cela fait 300 millimètres carrés pour 100 chevaux et une valve de 10 centimètres environ de diamètre ; c'est bien plus qu'il n'est nécessaire pour compenser les dilatations inégales des deux métaux qui constituent l'appareil. Ce calcul suppose que la machine est sans condensation; avec condensation les fuites ne devront atteindre que la moitié environ du chiffre ci-dessus ou 150 millimètres carrés pour 100 chevaux.
les fuites., la valve
De l'importance que peuvent avoir Quelques mécaniciens ont la mauvaise étant fermée.
habitude de donner trop de jeu aux valves des
régula-
teurs, afin de diminuer les oscillations ; sans doute, le ré-
sultat qu'ils cherchent est obtenu, mais au détriment du fonctionnement du régulateur; dans ces conditions, cet appareil ne règle plus rien et il devient alors incapable d'empêcher un accident en cas de chute de la courroie principale de l'atelier. Cependant, il est impossible de
Des leviers reliant la valve ou la soupape au manchon Les leviers qui relient la valve au du régulateur. manchon du régulateur peuvent avoir une forme quelconque , de manière à donner des déplacements du manchon sensiblement proportionnels aux déplacements angulaires de la valve. Mais nous insistons particulièrement
sur ce point, que le manchon ne doit pas avoir d'arrêt supérieur; c'est la valve, en se fermant, qui doit lui servir Tome XII, 1887,
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