Annales des Mines (1887, série 8, volume 12)
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LES RÉGULATEURS DE VITESSE.
LES RÉGULATEURS DE VITESSE.
d'arrêt ; sinon, après quelque temps de service, le jeu des pièces empêche la valve de se fermer complètement, ce
qui est un défaut capital. On peut cependant, à la rigueur, mettre un arrêt supérieur, mais il faut s'assurer qu'il n'empêche pas la valve de se fermer complètement
et le vérifier de temps en temps. Au contraire, i
est
nécessaire de mettre un arrêt inférieur au manchon du régulateur. Nous avons vu que, lorsque le manchon est en haut de la course qu'on lui a désignée, la valve doit être fermée et faire un angle de 400 avec le plan perpen-
diculaire à l'axe du tuyau; quand il est en bas de sa course, la valve doit être dans la position qui fait un angle de 100 avec l'axe du tuyau et ne pas la dépasser.
Il est bon de percer plusieurs trous à l'extrémité du levier de la valve et au bout de l'une des bielles de trans-
mission, pour pouvoir régler à la main la course qu'on désire donner au manchon du régulateur ; c'est un moyen
de régler l'écart relatif de vitesse. La transmission du mouvement de l'arbre de la machine au régulateur doit se faire par engrenages, de pré-
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nient par les régulateurs. On a imaginé, pour tourner la difficulté, les régulateurs à embrayages qui sont des
appareils défectueux en principe, comme nous l'avons montré dans notre première étude, et qu'il faut absolument rejeter. On peut' tourner la difficulté en faisant agir le régulateur sur un servo-moteur à vapeur, mais c'est trop compliqué.
Si donc, on tient à avoir un régulateur agissant sur la détente , il faut employer une distribution variable très douce, et même tellement douce qu'on puisse la faire mouvoir à la main sans difficulté, sans l'intermédiaire d'aucun levier ni volant ; il ne faut pas oublier que les régulateurs les plus puissants ne peuvent pas faire un effort de plus de 3 à 5 kilos évalué au manchon, et cela avec une faible course de 10 centimètres en plus (voir les applications numériques). Or, il est extrêmement difficile de construire une distribution variable aussi douce pour
des machines puissantes. On a tourné la difficulté en imaginant les distributions variables à cames et à déclenchement, dont nous allons dire quelques mots.
férence aux courroies qui, en tombant, peuvent laisser la
machine sans régulateur et causer un accident par la rupture du volant. Le levier de la valve doit être perpendiculaire à la tige qui l'entraîne quand la valve est ferme; de cette façon un même déplacement du manchon du régulateur entraîne un déplacement angulaire de la valve qui croît à mesure que la valve s'ouvre davantage ; c'est une excellente condition pour les motifs qui ont déjà été exposés. IV. - RÉGULATEURS AGISSANT SUR LA DÉTENTE.
Distributions douces de Farcot, Corliss, etc., frein à huile.
C'est cette idée qui a donné naissance à la
distribution bien connue de Farcot et, plus récemment, à la machine Corliss, et à d'autres du même genre. Cette dernière machine est munie d'un régulateur de
Watt ordinaire assez stable, ayant un écart relatif de vitesse sensible et un volant puissant ; elle n'a qu'un seul cylindre. Il est facile de s'assurer, d'après les formules que nous avons données, qu'on peut adopter pour cette machine un régulateur ayant un écart relatif de vitesse plus faible que celui qui existe ; mais la distribution Cor-
Les distributions variables à tiroirs de Stephenson, de Gooch, de Meyer, etc..
liss qui constitue déjà un très graud progrès, n'a pas atteint complètement la perfection au point de vue de
sont beaucoup trop dures pour être actionnées directe-
la régularisation, comme nous allons le voir.
Distributions ordinaires à tiroirs.